Le 11 septembre 1973, Augusto Pinochet avec le soutien de l'armée et de la CIA confisque le pouvoir à Salvador Allende le président du Chili démocratiquement élu qui choisit de se suicider dans le palais présidentiel de la Moneda. Ce coup d'état est suivi de nombreuses exécutions,disparitions, tortures...
Missing le film de Costa Gavras raconte cet épisode tragique de l'histoire chilienne à travers le destin d'un journaliste américain Charles Horman disparu après le coup d'Etat.
15 ans plus tard sous pression de la communauté internationale, la junte militaire doit organiser un référendum pour tenter de donner une légitimité au régime. Une campagne électorale pour donner un aspect démocratique à ce vote est organisée, les partisans du non au régime de Pinochet se voient octroyer un quart d'heure quotidien d'antenne. L'opposition va enfin pouvoir s'exprimer.
Les partisans du Non sont issus de différents partis politiques, le problème pour eux est de s'organiser, de définir le message diffusé sur la chaine nationale. Ils font appel à un jeune publicitaire René Saavedra.
Ce dernier apporte des méthodes nouvelles qui heurtent les vieux caciques des partis qui persuadés de leur défaite veulent utiliser cette campagne pour faire connaître les crimes du dictateur. René les invite à penser à la victoire, pour cela il faut vendre le "non" comme un produit, fabriquer un logo, inventer des jingles, faire une campagne joyeuse, donner confiance aux électeurs pour ne pas qu'ils cèdent à la peur. La campagne commence, les méthodes de communication du camp du "non" se révèlent payantes créant la panique dans les rangs de la junte qui va tenter d'intimider ses adversaires.
Rien ne peut empêcher la victoire du non , le pouvoir chilien surveillé par la communauté internationale n'a pas d'autre choix que de reconnaitre sa défaite. Un vrai moment de jubilation que de voir une dictature tomber.
Le film tourné avec de la pellicule d'époque fait penser à ces reportages de campagne électorale qui sortent après chaque élection. Une touche vintage qui donne une impression forte de réalisme. Un film qui donne le bonheur trop rare de voir chuter par les voies démocratiques une des dictatures les plus violentes de la fin du siècle dernier. Mais ici pas de naïveté ,on voit poindre les écueils de la démocratie libérale dont le poids toujours plus grand des communicants où la forme l'emporte sur le fond, où le communicant prédomine sur le militant .
Un film passionnant!
Missing le film de Costa Gavras raconte cet épisode tragique de l'histoire chilienne à travers le destin d'un journaliste américain Charles Horman disparu après le coup d'Etat.
15 ans plus tard sous pression de la communauté internationale, la junte militaire doit organiser un référendum pour tenter de donner une légitimité au régime. Une campagne électorale pour donner un aspect démocratique à ce vote est organisée, les partisans du non au régime de Pinochet se voient octroyer un quart d'heure quotidien d'antenne. L'opposition va enfin pouvoir s'exprimer.
Les partisans du Non sont issus de différents partis politiques, le problème pour eux est de s'organiser, de définir le message diffusé sur la chaine nationale. Ils font appel à un jeune publicitaire René Saavedra.
Ce dernier apporte des méthodes nouvelles qui heurtent les vieux caciques des partis qui persuadés de leur défaite veulent utiliser cette campagne pour faire connaître les crimes du dictateur. René les invite à penser à la victoire, pour cela il faut vendre le "non" comme un produit, fabriquer un logo, inventer des jingles, faire une campagne joyeuse, donner confiance aux électeurs pour ne pas qu'ils cèdent à la peur. La campagne commence, les méthodes de communication du camp du "non" se révèlent payantes créant la panique dans les rangs de la junte qui va tenter d'intimider ses adversaires.
Rien ne peut empêcher la victoire du non , le pouvoir chilien surveillé par la communauté internationale n'a pas d'autre choix que de reconnaitre sa défaite. Un vrai moment de jubilation que de voir une dictature tomber.
Le film tourné avec de la pellicule d'époque fait penser à ces reportages de campagne électorale qui sortent après chaque élection. Une touche vintage qui donne une impression forte de réalisme. Un film qui donne le bonheur trop rare de voir chuter par les voies démocratiques une des dictatures les plus violentes de la fin du siècle dernier. Mais ici pas de naïveté ,on voit poindre les écueils de la démocratie libérale dont le poids toujours plus grand des communicants où la forme l'emporte sur le fond, où le communicant prédomine sur le militant .
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