vendredi 29 janvier 2010

La nuit électrique - Théâtre Jean Arp

Une femme élevant seule ces deux enfants, doit les laisser chaque soir pour assurer son emploi de cuisinière dans un café juste en face de leur maison. Toujours le même cérémonial, elle leur chante toujours la même rengaine, ouvre les rideaux et leur assure que la lune est leur gardienne. Puis au moment de franchir la porte, le petit garçon interroge: "Qu'est ce que tu cuisines ce soir?". Une fois seule la grande sœur Marie ne peut pas résister à l'envie de raconter des histoires terrifiantes à son petit frère François....
Raconté comme cela la pièce de l'auteur anglais Mike Kenny pourrait ressembler à un film de Ken Loach. Mais nous ne sommes pas dans le drame social, le vrai sujet est celui des peurs enfantines. Il faut dire que Marie, elle ne lésine pas avec son petit frère, il est ici question de train fantôme, d'une ogresse qui cuisine des petits garçons et qui est le sosie de leur maman et de clowns inquiétants.
La mise en scène de Marc Lainé fait de ce texte un moment de poésie, la pièce fonctionne comme une madeleine, qui nous renvoie à nos souvenirs d'enfance. Un spectacle à voir...

mercredi 27 janvier 2010

Jerome David Salinger


J.D Salinger est décédé aujourd'hui à l'âge de 91 ans. Il vivait reclus dans le New Hampshire. Son roman le plus célèbre est l'attrape-cœurs, rappelons nous son incipit:

"Si vous voulez vraiment que je vous dise, alors sûrement la première chose que vous allez demander c'est ou je suis né, et à quoi ça a ressemblé, ma saloperie d'enfance, et ce que faisaient mes parents avant de m'avoir, et toutes ces conneries à la David Copperfield, mais je n'ai pas envie de raconter ça et tout. Primo, ce genre de truc ça me rase et secundo mes parents ils auraient chacun une attaque, ou même deux chacun, si je me mettais à baratiner sur leur compte quelque chose d'un peu personnel. Pour ça il sont susceptibles, spécialement mon père."

mardi 26 janvier 2010

Les contes de l'âge d'or


Ce film roumain composé en quatre épisodes, chacun réalisé par un metteur en scène différent (Iona Uricaru, Hannö Hofer, Razvan Marculescu, Constatin Popescu) est une vraie pépite. Ecrit et produit par Cristian Mingiu qui gagna en 2007 la palme d'or à Cannes pour 4 mois, 3 semaines, 2 jours.
Le principe, raconter une situation vécue sous le régime ubuesque des Ceaucescu....
Quatre épisodes qui racontent finalement de manière très comique des situations plutôt tragiques dans ce pays où une paranoïa collective s'est installée, chaque voisin est une menace, une impression délirante où tout le monde surveille tout le monde. Et comme la propagande officielle a décidé que le pays vivait son "âge d'or", il ne faut pas décevoir le génie des Carpates quand il se déplace....pourtant quel bazar ce pays!
Il est rare de trouver dans un film à sketch une telle unité, il faut assurément y voir la marque de Cristian Mingiu qui a supervisé le projet. La référence reconnue par le cinéaste roumain est celle de la comédie italienne: “Contes de l’âge d’or est pour moi dans la lignée des films italiens des années 1960 ou 1970, populaires, directs et drôles.” L'objectif est largement atteint.
L'affiche du film est déja un petit bijou qui nous rappelle les propos du Secrétaire Général du Parti Communiste Français, Georges Marchais: "Le bilan des pays communistes est globalement positif".

lundi 25 janvier 2010

Tetro - Francis Ford Coppola


Tetro a fui sa famille, s'est installé à Buenos Aires depuis plusieurs années. Alors lorsque son jeune frère débarque, ce n'est pas à bras ouvert qu'il le reçoit. Heureusement la compagne de Tetro va user de toute sa diplomatie pour renouer des fils rompus depuis longtemps, et elle aide le jeune frère à découvrir les secrets de famille qui ont failli faire sombrer Tetro dans la folie. Le père meurt, les derniers secrets tombent, la vie peut commencer pour ces deux êtres....

Francis Ford Coppola a décidé de raconter l'histoire d'une famille, les Tetroccini. Mais ici rien à voir avec les Corleone, nous n'avons pas à faire à des maffieux, néanmoins on retrouve une structure similaire avec le père qui impose une influence considérable sur le clan. Ce père (magnifique Klaus Maria Brandaeur) grand musicien, considéré par tous comme un génie se révèle particulièrement odieux en famille, ne laissant pas vraiment pas d'autres alternatives à ses fils que la fuite....
On ressent tout le plaisir que Coppola a pris a faire le film, chaque plan est soigné, il nous offre un panorama d'une grande beauté de l'Argentine, frôlant certes parfois la carte postale de Buenos Aires. Il s'est installé en Patagonie pour la deuxième partie du film comme John Ford dans le passé à Monument Valley, on lui pardonnera le délire baroque du festival patagonien point faible du film largement compensé par la splendeur des paysages. Vincent Gallo par son charisme donne au personnage de Tetro toute son épaisseur.

dimanche 24 janvier 2010

Les clowns - Théâtre Jean ARP


Le spectacle "Les Clowns" mis en scène par François Cervantes réunit pour la première fois les trois clowns: Zig, Arletti et Boudu.
Boudu clown méchant à l'habitude de vivre seul dans sa grotte. Arletti (Catherine Germain faisait son retour à Clamart,après nous avoir convaincu par son interprétation de Médée) qui vient à sa rencontre saura l'apprivoiser avec son petit coté ingénu, mais pour Zig (Dominique Chevalier) clown quelque peu sensible et facilement affolé la rencontre avec Boudu (Bonaventure Gacon) ne sera pas simple. Mais ils vont apprendre à se connaître avec des baffes et des caresses et ensemble ils partent en balade, se retrouvent dans un théâtre où ils vont nous proposer une version unique du Roi Lear....pas de doute c'est madame Arletti qui porte la culotte.
Représentation réjouissante autour de ces trois personnages, on rit allégrement durant tout ce spectacle, et on est ému par sa poésie: "On dit en Afrique qu'un homme qui meurt, c'est une bibliothèque qui disparaît. Je pense qu'un clown qui apparaît, c'est un poème qui nous est donné, et qu'un clown qui disparaît c'est un poème que l'on ne pourra plus lire." (François Cervantes)
On sort et on s'interroge sur ces personnages étonnants et mystérieux que sont les clowns.

Le seul bémol du spectacle, c'est le spectateur qui rit fort et à contretemps!

vendredi 22 janvier 2010

Berlin - Jason Lutes


Une jeune allemande Marthe Muller part en 1928 de Cologne pour aller étudier aux beaux-arts de Berlin. Dans le train, elle rencontre Kurt Severing un journaliste humaniste avec qui elle sympathise. A travers eux, Jason Lutes raconte Berlin et ses soubresauts, les affrontements entres les nazis et les communistes, mais aussi le récit de la tragédie du 1er mai 1929 où la police sur les ordres du gouvernement social démocrate tire sur les militants communistes qui ont bravé l'interdiction de manifester, 33 morts. Les premiers actes antisémites se produisent dans la plus grande indifférence, par les nazis de plus en plus puissants. Et dans le même temps on voit une ville à la vie culturelle bouillonnante ou les artistes les plus progressistes se retrouvent. Le Jazz fait son apparition, les nuits sont très chaudes à Berlin!

Dessin noir et blanc d'une grande sobriété on succombe au récit très romanesque de l'auteur, et on profite avec bonheur d'une leçon d'histoire sur le Berlin de la république de Weimar. Et même si nous savons que le malheur va s'abattre sur cette jeunesse insouciante, on attend avec impatience le volume 3 de la série!

jeudi 21 janvier 2010

A bright star - Jane Campion



John Keats jeune poète tombe amoureux de sa voisine, amour partagé mais impossible, il n'a pas les moyens financiers pour pouvoir espérer l'épouser. Mais rien ne peut les séparer, Fanny ne peut envisager un autre homme, elle se moque des convenances et n'a pas peur d'afficher son anticonformisme. John Keats prend froid, il a attrapé la tuberculose.
La mère de Fanny consent aux fiançailles de sa fille avant le départ de Keats pour Rome, celui ci trop fragile ne peut pas passer l'hiver en Angleterre. Il partage une dernière nuit avec Fanny dans la plus grande chasteté. L'état de santé de John Keats se dégrade, il décèdera avant la fin de l'hiver. Fanny errera dans la solitude et le souvenir de son amour passionné pour celui qui se révélera être le grand poète romantique anglais. Bright star est son poème écrit pour Fanny.

Jane Campion raconte cette histoire sur quatre saisons, sa mise en scène est précise, les plans sont d'une grande intensité. Nous sommes notamment impressionnés par une scène où Fanny désespérée, sans nouvelles pendant l'été de John parti en vacances avec son ami, s'enferme dans sa chambre avec une multitude de papillons. Les acteurs remarquables jouent la passion sans tomber dans une exaltation exagérée. On sort ému par cet amour absolu d'une grande pureté!

dimanche 17 janvier 2010

La garbure



La soupe ancestrale des béarnais, aurait, dit-on, été importée par les Wisigoths sous le nom de "ward brust".


Pour 6 personnes
250g de jambonneau de porc,du travers de porc et si vous en trouvez une queue de cochon
1 chou vert bien tendre
300 g de pommes de terre
3 carottes
2 poireaux
2 gousses d'ail, thym
Sel et poivre.

1. Dans une grande marmite, mettez le jambonneau (nous on y met également des queues de cochon, du travers de porc). Couvrez de 3 litres d'eau. Ajoutez le bouquet de thym, portez à ébullition. Laissez frémir 30 mn
2.Pendant ce temps, enlevez les feuilles extérieures du chou et le trognon. Détaillez-le en lamelles. Epluchez tous les légumes et les gousses d'ail. Coupez les pommes de terre en quatre, les carottes en gros dés, les poireaux en tronçons.
3. Ajoutez au bouillon les haricots, les pommes de terre, les carottes, le chou en lamelle et les poireaux. Salez, poivrez. ( nous on y rajoute aussi un talon de jambon)
Laissez cuire à petits frémissements au moins 1h30....plus ca mijote,plus c'est bon....

Avec cette soupe, vous pouvez ouvrir un Madiran. En Béarn, on fait la "goulade" ou "chabrot" en mélangeant le vin dans l'assiette avec un reste de bouillon.

Pour les haricots, il n'y a pas le choix le haricot Tarbais est la seule alternative. Pour en savoir plus, cliquez ici

samedi 16 janvier 2010

Frederic Sonntag - Nous étions jeunes alors


Lorsque on voit la dernière pièce de Frédéric Sonntag "Nous étions jeunes alors", impossible de ne pas penser au roman de Cormac Mc Carthy "la route". C'est la guerre, on ne connait ni le lieu ni l'époque, mais l'on sait que les trois jeunes vont devoir fuir la métropole et les épidémies pour se réfugier dans la forêt dans une maison de leur enfance...
Spectacle total qui mélange musique (trois musiciens sont présents sur scène), vidéo et théâtre. Le jeu des acteurs est précis, nous avons l'impression d'assister à une chorégraphie où chaque pas est calculé, le tout forme un ensemble cohérent. Le texte poétique impressionne par sa qualité littéraire, nous le quittons une fois dans le spectacle quand les trois personnages parlent de leur ennui...mais il nous reprend et ne nous quitte plus... On espère un avenir radieux pour Frédéric Sonntag, qui par son écriture nous a rappelé parfois le texte "nous n'avons fait que fuir"de Bertrand Cantat écrit à l'occasion d'un spectacle unique de Noir désir donné à Montpellier le 21 Juillet 2002 et qui commençait ainsi:

Nous n'avons fait que fuir
Nous cogner dans les angles
Nous n'avons fait que fuir
Et sur la longue route
Des chiens resplendissants
Deviennent nos alliés...

Un spectacle à voir....

jeudi 14 janvier 2010

Dennis Stock


Dennis Stock est décédé Lundi à 81 ans. C'était un Photographe qui a longtemps travaillé pour l'agence Magnum. Il fut connu pour son travail sur les hippies, mouvement dont il fut proche dans les années 70.


Mais sa carrière fut lancée par son ami James Dean qu'il put photographier à volonté. Quand on est photographe mieux vaut avoir des amis qui ressemblent à quelque chose!

lundi 11 janvier 2010

Eric Rohmer


Eric Rohmer s'en est allé à l'âge de 89 ans, ce qui est très raisonnable... De tous les cinéastes de la nouvelle c'est celui que nous aimions le moins, nous étions resté souvent insensible à ses marivaudages, mais nous aimions l'intelligence de ces propos, sa discrétion.
Il était le producteur de ses films, tous ont gagné de l'argent, et pourtant il n'a jamais fait de compromis, il est toujours resté fidèle à ses principes.

Il n'était pas seulement un homme d'image, il était également un spécialiste du langage.

Un jour nous avons vu Le duc et l'anglaise nous avions adoré, et nous nous sommes dit qu'il nous faudrait prendre le temps de revisiter son œuvre, mais le temps passe vite... Cet homme était tout simplement élégant.

samedi 9 janvier 2010

La fin d'une liaison - Théâtre Jean Arp


Durant la seconde guerre mondiale à Londres, un écrivain célèbre a une liaison avec la femme d'une connaissance, haut fonctionnaire. Il partage une grande passion avec elle, et découvre la jalousie sentiment inconnu pour lui jusque là. Un soir de 1944, ils sont ensemble chez lui, Londres est bombardé par des V1, ce sera leur dernière nuit...
Deux ans plus tard, il retrouve le mari de sa maitresse alors qu'il est entrain d'écrire cette histoire, la passion est toujours là... Il va enquêter sur elle pour savoir pourquoi leur liaison a pris fin aussi brutalement sans raison apparente, il veut comprendre. Il engage un détective...et découvre la vérité.

Nous sommes partagés sur ce spectacle, nous avons aimé la mise en scène d'Alain Mollot du théâtre de la jacquerie (pour plus de renseignements cliquez ici) et la scénographie avec notamment la participation Jean-Pierre Lescot, la prestation des acteurs est convaincante notamment Yola Buszko en amoureuse passionnée. Mais ce qui nous a déçu c'est l'histoire en elle-même, la première partie sur la liaison est très intéressante, comme l'impression de voir en Graham Greene un précurseur de l'autofiction. Mais la deuxième partie notamment le parcours de la maitresse après "sa révélation" nous est apparue comme faible et datée, on quitte à ce moment là l'histoire qui nous est racontée. Mais le spectacle reste acceptable et on ne regrette pas le déplacement.

Vous pouvez retrouver également la critique de Télèrama en cliquant ici

mardi 5 janvier 2010

Sandor Marai - Le Premier amour


Le premier amour est le premier roman de Sandor Marai qui se présente sous la forme d'un journal. Journal tenu par un professeur de latin proche de la retraite, vieux garçon, à la vie terne et sans relief. Pour cette nouvelle rentrée, il va retrouver une classe de terminale alors que depuis des années il enseigne à des collégiens. De plus, il se retrouve confronté à la mixité phénomène nouveau dans cette Hongrie des années 1910, et cette présence féminine va craqueler sa carapace. Aprés une renaissance, le professeur sombre dans la psychose.

Sandor Marai né en 1900 est un grand témoin de la Hongrie, notamment de la deuxième guerre mondiale, période pendant laquelle il va continuer son activité littéraire. Il va choisir l'exil en 1948 et gagnera les Etats Unis après avoir passé 4 ans en Suisse. Le 22 Février 1989, il se suicide aprés la mort de sa femme et de son fils. Il n'aura pas connu la fin de la République Populaire de Hongrie, Etat communiste qui aura toujours ignoré son oeuvre. Il est aujourd'hui un des auteurs le plus vendus dans son pays.

Son oeuvre est considérable et tient une place esssentielle dans l'histoire de la littérature de l'Europe Centrale à l'égal d'un Stefan Zweig. On peut trouver nombre de ses œuvres en livre de poche.

dimanche 3 janvier 2010

Pinacothéque Place de la Madeleine Paris

Le XVII° hollandais est une période particulièrement passionnante de l'histoire de l'art. La Hollande débarrassée de la tutelle espagnole, a installé une république tolérante, notamment en matière religieuse au contraire du reste de l'Europe . C'est par la liberté de culte que la Hollande va attirer nombre de personnes: écrivains, penseurs affluèrent de toute l'Europe, pour enseigner, publier et développer leur savoir.
A ces libertés, s'ajoute une grande réussite commerciale, qui permet l'essor de la bourgeoisie locale. Ces nouveaux-riches vont devenir les commanditaires des peintres et ainsi permettre l'essor de la peinture hollandaise.
On assiste à un complet renouvellement des thèmes abordés, à une désacralisation de ces thèmes, ainsi grand nombre des œuvres sont la simple représentation de paysans au travail. On assiste à l'invention de la nature morte, des fruits, des poissons, des crustacés sont ainsi peints simplement sans aucune présence humaine ou divine.
Profitant de la fermeture de la Rijksmusueum d'Amsterdam, l'exposition "De Rembrandt à Vermeer" proposée par la Pinacothèque est passionnante, les œuvres sont d'une beauté rare et représentatives de ce "siècle d'or". Rembrandt reste assurément le maître de cette époque, son influence est considérable . Mais on ne boude pas son plaisir devant la lettre d'amour de Vermeer ou une nature morte de Abraham Mignon.

Restaurant Le Maroc - Clamart


On y passerait devant sans y faire attention et pourtant ce restaurant marocain vaut le détour.
Il vous sert des tajines mouton ou poulet des plus délicieux et des couscous variés, nous avons fait le choix hier soir pour un tajine raisins secs oignons particulièrement réussi. Nous avons ensuite pu déguster les restes des couscous des jeunes filles aux appétits d'oiseau, la graine était légère, les légumes et le bouillon étaient idéalement parfumés , nous nous sommes régalés sans chercher à découvrir le secret des épices.

Pour terminer le repas, les gourmands ont opté pour une assiette de pâtisserie, les raisonnables ont choisi une salade d'orange cannelle.

Et les multiples parfums nous accompagnent sur le chemin du retour dans le froid hivernal.

Le Maroc, 25 bis avenue jean baptiste Clément - 92140 Clamart. (01 46 42 06 66) Ouvert tous les jours sauf le Lundi

samedi 2 janvier 2010

Teotihuacan, Cité des dieux


"Classé au patrimoine mondial de l'Unesco, Teotihuacan est situé à 2275 mètres d'altitude dans les hautes-terres semi-arides du centre du Mexique. Ses 20 kilomètres carrés ont accueilli quelque 100 000 habitants pendant plusieurs siècles. Les pyramides, entièrement érigées à main d'homme, avec des outils de pierre, sont un des vestiges les plus impressionnants de cette antique cité. Le rayonnement de ces édifices majeurs a fait de Teotihuacan une des sociétés parmi les plus influentes de toutes les civilisations de son époque."

Lorsque que nous arrivons à l'exposition du quai Branly c'est ainsi que nous est présenté Teotihuacan, cité des dieux. L'exposition présente environ 450 pièces absolument remarquables de cette civilisation disparue au VII° siècle.

Nous avons complété notre visite par un petit tour dans les collections permanentes où nous nous sommes consacrés à la partie américaine du musée.

Nous avons eu la joie d'y aller dans des conditions décentes, et nous avons eu le plaisir à notre sortie de contempler une queue infinie....(facilement 1H30 d'attente)... Aujourd'hui notre horaire était le bon!

vendredi 1 janvier 2010

Musée Jacquemard André


Nous avions programmé de visiter l'exposition Bruegel Memling Van eyck... la collection Brukental, ce 1er Janvier espérant éviter la foule....raté! Après 3/4 heure de queue, nous avons pu accéder à l'entrée et c'est à la queue leu leu que nous avons suivi cette exposition, ce qui gâche le plaisir...

Avec un peu de patience nous avons pu prendre le temps de contempler nos toiles favorites: le massacre des innocents à Bethléem de Bruegel, deux portraits de Hans Memling et l'homme au chaperon bleu de Van Eyck.





La foule était partout, même dans les salles de la collection permanente, nous sommes donc juste allés faire un petit tour dans nos salles préférées, la salle florentine où l'on peut voir une vierge à l'enfant de Botticelli, un Saint George terrassant le dragon de Ucello, et au rez de chaussée la place Saint Marc par Canaletto. Il n'y avait aucun plaisir à se promener dans cet Hôtel particulier du boulevard Hausmann en ce jour, nous avons fui!

Bonne année 2010

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