Nous avions beaucoup aimé le précédent film d'Espionnage d'Eric Rochant "Les patriotes", sa seule faiblesse était une histoire sentimentale peu crédible entre le héros du film et une prostituée de luxe, le film se terminant sur un dernier plan ridicule où les deux personnages se retrouvaient. C'est peut être dans ce dernier plan que le cinéma d'Eric Rochant s'est définitivement perdu.
Nous espérions assister à une renaissance du cinéaste qui faisait avec Möbius son retour dans l'univers de l'espionnage. Le film s'ouvre sur un plan magnifique de la cité monégasque, hideuse verrue de la cote méditerranéenne, puis tout s'arrête là.
Le film qui repose sur des affaires de flux financiers, de blanchiment d'argent où les services russes surveillent un oligarque joué par Tim Roth surement choisi pour sa ressemblance avec Roman Abramovitch sombre rapidement dans une historie romantique entre les deux héros incarnés par Jean Dujardin et Cecile De France... John le Carré est le modèle du cinéaste mais il sombre dans le roman de gare, nous offrant une bluette ridicule et totalement invraisemblable sauf peut être pour des adolescents immatures... Les scènes d'amours redondantes sont filmées avec pruderie où la chorégraphie des corps tue toute idée de passion. Nous avons alors droit à une des meilleures répliques du film délivrée par notre héroïne: "tes bras sont concrets"...
Les gros plans se multiplient, cherchant à nous émouvoir par les regards des héros qui retiennent la larme au coin de l'oeil dans les moments dramatiques, exprimer une émotion pour un espion est une faute professionnelle...
Le film ressemble à un catalogue en papier glacé avec ses publicités pour véhicule, c'est d'une totale vacuité, d'une prétention rare... Le cinéaste continue sa chute, il entraine dans celle ci les deux acteurs dont les répliques sonnent faux, c'est d'un ennui total !
Nous espérions assister à une renaissance du cinéaste qui faisait avec Möbius son retour dans l'univers de l'espionnage. Le film s'ouvre sur un plan magnifique de la cité monégasque, hideuse verrue de la cote méditerranéenne, puis tout s'arrête là.
Le film qui repose sur des affaires de flux financiers, de blanchiment d'argent où les services russes surveillent un oligarque joué par Tim Roth surement choisi pour sa ressemblance avec Roman Abramovitch sombre rapidement dans une historie romantique entre les deux héros incarnés par Jean Dujardin et Cecile De France... John le Carré est le modèle du cinéaste mais il sombre dans le roman de gare, nous offrant une bluette ridicule et totalement invraisemblable sauf peut être pour des adolescents immatures... Les scènes d'amours redondantes sont filmées avec pruderie où la chorégraphie des corps tue toute idée de passion. Nous avons alors droit à une des meilleures répliques du film délivrée par notre héroïne: "tes bras sont concrets"...
Les gros plans se multiplient, cherchant à nous émouvoir par les regards des héros qui retiennent la larme au coin de l'oeil dans les moments dramatiques, exprimer une émotion pour un espion est une faute professionnelle...
Le film ressemble à un catalogue en papier glacé avec ses publicités pour véhicule, c'est d'une totale vacuité, d'une prétention rare... Le cinéaste continue sa chute, il entraine dans celle ci les deux acteurs dont les répliques sonnent faux, c'est d'un ennui total !
Ah mince, c'est dommage ! Sur le papier c'était prometteur...
RépondreSupprimerEffectivement c'était prometteur sur le papier...
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