lundi 28 mars 2016

Jim Harrison (11 décembre 1937 - 26 mars 2016)

Il incarnait l'Amérique fantasmée celle des espaces infinis où les lacs les montagnes les forêts les ours sont plus grands qu'ailleurs, un monde où les gens venus d'horizons différents tentent de vivre harmonieusement   au cœur de la nature... Il était le plaisir de manger,  de boire, de faire l'amour et de vivre, tout cela était dans sa littérature. Nous avons été bouleversés notamment par la lecture de Dalva et de sa suite la route du retour et nous tenterons d'avoir une pensée pour lui chaque fois que nous ouvrirons une belle bouteille de vin... Nous pleurons la disparition de ce géant !

dimanche 27 mars 2016

Un médecin de campagne - Thomas Lilti

Être médecin de campagne relève de la vocation,  c'est tout le propos du cinéaste médecin Thomas Lilti qui après la plongée d’Hippocrate dans le milieu hospitalier nous offre un portrait de nos campagnes à la démographie vieillissante fragilisées par la désertion des vocations. Pour cela, il crée une petite histoire autour du dévoué Jean-Pierre,  médecin à plein temps qui  lorsqu'il découvre qu'il est atteint d'une tumeur au cerveau doit se reposer et accepter qu'une remplaçante vient le seconder.

C'est simple, efficace et sympathique gentiment filmé avec François Cluzet et Marianne Denicourt qui jouent sans fausse note,  cela pourrait être même développé en feuilleton pour une chaine publique le temps d'un été... C'est tout de même bien moins intéressant que son précédent film Hippocrate !

Alain Decaux (23 juillet 1925 - 27 mars 2016)

Lorsque nous avons appris le décès d'Alain Decaux nous nous sommes immédiatement inquiétés pour sa postérité car il nous semble que sa vison poussiéreuse de l'Histoire de France avait déjà été oubliée de son vivant, ce qui la fout mal pour un immortel... Peut être que Robert Hossein le lit encore !

Il devrait pouvoir reposer en paix ...

samedi 26 mars 2016

Les Ogres - Léa Fenher

Les Ogres ou la chronique d'une compagnie théâtrale itinérante se promenant de ville en ville avec son chapiteau, pour jouer Tchekov . Une vie de promiscuité qui n'est pas sans poser de problèmes au quotidien... L'utopie est belle, une communauté libre vivant pour son art sans attaches ... mais les contraintes demeurent ils vivent aussi dans un territoire très restreint celui des caravanes sans conforts dans des coins parfois sinistres et sans charmes. Tout est partagé les joies et les drames c'est une vie sans intimité... Il y a des affaires de cœur, des gamins qui grandissent au milieu du désordre, il n'y a pas beaucoup d'argent et il n'y a aucune raison d'imaginer un avenir plus radieux mais le soir approche il va falloir jouer, tout le monde doit aller dans le même sens, oublier ses états d’âmes,  moment de joie... La magie opère.
La jeune Mona est enceinte d'un comédien un événement qui va réveiller de vieilles histoires où les non-dits refont surfaces...
Nous avons commencé par avoir un rapport difficile avec ce film où la caméra virevolte autour de personnages agaçants par leur coté excessif puis nous finissons totalement embarqués par cette histoire. La cinéaste a puisé dans ses propres souvenirs familiaux, invitant les membres de sa famille à jouer leur propre rôle ... Ces personnages sont devenus "monstrueux" aux autres notamment François qui dirige cette troupe avec force il porte en lui un amour absolu du théâtre il est prêt à tout lui sacrifier... Les éclats sont nombreux et sa fille ne trouve pas d'autre issue que la fuite pour ne pas sombrer définitivement.
Mais de cette vie dure, difficile bien loin surement de l'idée de départ de partir libre sur la route, il finit par se dégager une humanité ensorcelante nous avons été dévorés par ces ogres . Tous les acteurs avec notamment l'excellente Adele Haenel du film sont magnifiques.

jeudi 24 mars 2016

samedi 19 mars 2016

Le crunch 2017

Ils venaient chercher le Graal du rugbyman, un grand Chelem ... Les Anglais humiliés lors de la coupe du monde sont revenus immédiatement sur le devant de la scène. Vainqueurs du tournoi avant même le début du match, nous pouvions juste espérer les faire trébucher pour donner moins d'éclat à leur triomphe...
Il n'en fut rien, ils nous étaient tout simplement supérieurs dans tous les domaines du jeu, nous plantant logiquement trois essais sans que nous ayons eu la moindre occasion d'en marquer un, malgré toute la bonne volonté et le courage de nos joueurs... C'est bien là le problème, pour avoir une équipe exceptionnelle il faut des joueurs d'exception, il faut bien en convenir en dehors du capitaine Guirado, aucun ne fait partie du top niveau mondial !

Alors nous avons souffert de voir partir derrière sa mêlée le surpuissant Vunipola qui mettait à chaque fois en évidence notre impuissance... Nous allons souffrir les prochaines années.

France 21 Angleterre 31

Midnight Special - Jeff Nichols

Deux fugitifs accompagnés d'un enfant roulent en pleine nuit tout feu éteint... Les informations annoncent le rapt d'un enfant. Bizarre, ce gamin  se promène avec des lunettes de piscine. Un des deux hommes est son père  il est allé le récupérer alors qu'une "Eglise" se chargeait de son éducation. Un gamin doté de pouvoirs surnaturels qu'il ne contrôle pas, capable d'intercepter les communications les plus secrètes et de les décrypter; de ces yeux,  jaillissent des bizarreries capable de créer des désordres.  Des phénomènes qui ont attiré l'attention de la toute puissante NSA
Rapt pas vraiment, ce n'est en fait que le sauvetage  d'un gamin séquestré par une secte qui avait fait de l'enfant son prophète. Le trio rejoint la mère de l'enfant, magnifique Kirsten Dunst toute en  sensibilité  pour se rendre dans un lieu où le gamin a rendez vous avec des forces de l’au-delà ....mais à leurs trousses, les membres de l'Eglise et de la NSA

Jeff Nichols nous replonge dans le sud américain, son domaine le temps d'un road movie de science fiction. Un sud qui fait peur avec ses Eglises toute puissantes portées par une vision simpliste et manichéenne du monde. C'est parfaitement mené, l'auteur du magnifique Mud sur les rives du Mississippi  confirme qu'il est un cinéaste majeur de notre époque, il nous captive dés l'ouverture impressionnante du film installant une tension qui ne nous quitte plus...
La limite de ce film est son coté science fiction car nous devons le confesser nous n'avons pas une grande passion pour les extra-terrestres et le coté rencontre du troisième type nous a laissé de marbre voire dubitatifs même si nous avons bien aimé le coté vintage de la mise en scène, nous rappelant  des films de SF des années passées.... Par la beauté de ses plans, la présence de ses acteurs nous avons suivi avec intérêt cette cavale familiale, Jeff Nichols est un sacré cinéaste !

C'est notre contribution mensuelle au Ciné club de Potzina !

samedi 12 mars 2016

The assassin - Hou Hsiao-Hsien

Au IX° siècle en Chine, Nie Yannang est partie de sa province pour parfaire son éducation auprès d'une nonne chargée de l'initier secrètement aux arts martiaux. Devenue redoutable, elle est choisie comme bras armé de sa maitresse dans  l'ordre des assassins . Alors que l'empereur tente de placer sous son autorité les différents gouverneurs à l'esprit indépendant, Nie Yannang est renvoyée dans sa province avec pour mission d’exécuter le gouverneur . Lorsqu'elle se trouve face à lui, elle reconnaît son amour de jeunesse, celui dont il avait fallu l'écarter car promis à une autre...
Sa mission  devient compliquée.

Ce film nous a littéralement scotchés par sa beauté, c'est sublime du premier au dernier plan ... C'est toute la magie du cinéma Hou Hsiao-Hsien qui a un effet absolument hypnotique, on oublie tout , on se laisse porter de bout en bout,  l'aspect sinueux de l'histoire passe au second plan tant nous sommes  littéralement submergés par la chorégraphie des combats et autres scènes. C'est toute la puissance du cinéma élégant et raffiné  du cinéaste taïwanais. Une expérience unique !  

vendredi 11 mars 2016

Ce sentiment de l'été - Mickael Hers

Sasha une jeune femme française partage sa vie avec Lawrence un New-Yorkais. Ils vivent en parfaite harmonie à Berlin, elle est artiste peintre, il est écrivain et fait des travaux de traduction. Elle s'écroule en traversant un parc, Sasha meurt en pleine jeunesse... C’était imprévisible, c'est d'autant plus violent. Lawrence se retrouve avec les parents de sa compagne et sa sœur Zoé et son mari  pour passer ensemble les premiers temps du deuil. Puis chacun retourne à sa vie ... Zoé à Paris se sépare de son mari, ses parents errent dans leur maison d'Annecy, Lawrence se morfond à Berlin...
Le temps passe l'absence est toujours là Lawrence revoit Zoé à Paris avant de rejoindre sa sœur à New-York...

Un film contemplatif sur le deuil, cette tranche de vie où il faut surmonter l'absence du disparu pour ne pas sombrer définitivement, trouver une bouée de secours. Si Judith Chemla est parfaite en Zoé, émouvante et fragile c'est surtout Anders Danielsen Lie qui émeut et qui donne toute son épaisseur à ce film, il révèle sans un mot toutes les failles de son personnage, ses évolutions... Sa composition fait résonner la justesse des propos de la cinéaste Lucie Borteleau avec qui il avait tourné dans un précédent film: "Il a en lui un  ailleurs".
Sans lui, ce film ne serait peut être que peu de chose, il en est toute la substance. Mikhael Hers qui nous promène de Berlin à Paris en passant par Annecy avant de nous mener à New York révèle toute la finesse de son jeu d'acteur, il filme par ailleurs magnifiquement tous ces lieux  révélant leur beauté singulière sans sombrer dans la carte postale.

mercredi 9 mars 2016

No land's song - Ayat Najafi

Nous avons eu la chance de voir ce documentaire en avant première dans le cadre de la journée internationale de la femme. Il sort mercredi prochain dans les salles, il nous raconte l'histoire d'une musicienne Sara Najafiqui qui a décidé d'organiser un concert de chanteuses solistes devant un public mixte ... Rien d'extraordinaire à priori sauf que nous sommes en Iran et c'est un peu plus compliqué qu'ailleurs car comme l'explique le mollah :" une voix de femme ce n'est pas rien ça peut exciter le mâle" .... La révolution de 1979 devait renverser un tyran mais les progressistes divisés se sont fait confisquer leur victoire par l'ordre religieux uni et mieux organisé. L'ayatollah Khomeini est rentré de son exil, son régime a imposé un nombre d'interdictions en particulier à l'encontre des femmes, les lieux de concerts ont fermé, ils sont tombés en désuétude. Sara Najafi retourne sur ces lieux du passé pour reconstituer l'histoire de la chanson perse. Les gens du quartier se souviennent avec nostalgie de cette époque dorée de la chanson, de cet esprit de fête et de fraternité aujourd'hui disparu.
Mais Sara Najafi est du genre tenace alors tout devient possible elle revient sans cesse à la charge au ministère de la culture et de la guidance islamique... C'est en France qu'elle vient chercher des alliés, Jeanne Cherhal, Elise Caron, Emel Mathlouthi et deux musiciens deviennent ses complices et nous mesurons avec fierté que la France à travers ses artistes porte toujours en elle cet esprit de liberté et de goût de construire des ponts entre les cultures. Les autorités sont  ennuyées par la présence d'artistes étrangers et ne souhaitent pas donner une image trop sombre de leur pays et de sa grandeur ... Une porte s’entrouvre ... Nous suivons les répétitions où les musiciens de deux cultures se rencontrent pour la première fois et nous restons marqués de cet instant où le guitariste français s’arrête de joue les larmes aux yeux , ému par la beauté de la voix de la chanteuse iranienne qu'il accompagne. C'est superbe et bouleversant !
Ce concert de femmes a-t-il eu lieu devant un public mixte.... Suspens

George Martin (3 janvier 1926 - 8 mars 2016)

Producteur des Beatles, il fut un élément essentiel à la réussite du groupe de Liverpool . Il fut considéré à juste raison comme le Beatles N°5. Et assurément par son importance dans l'histoire de la pop anglaise sa notoriété sera aussi grande que Chanel n°5. R.I.P!

mardi 8 mars 2016

Love I Obey - Rosemary Stanley

Chanteuse du groupe Moriarty, Rosemary Standley aime à revisiter l'histoire de la chanson tout en faisant partie de son actualité . Son dernier album Love I Obey part aux racines du folks, passant de chansons anglaises du XVIIème  à des compositions traditionnelles américaines du XIXème  siècle ... Ce  qui nous rappelle qu'en tout temps un amour déçu pouvait donner une belle chanson . Pour l'accompagner, un orchestre baroque, l'ensemble Helstroffer qui sied  divinement à sa voix singulière et envoutante.
Ce fut aussi beau visuellement , par les costumes , les lumières  pour un spectacle qui ressemble plus à un récital qu'à un concert. Nous nous interrogeons néanmoins sur la volonté d'avoir voulu tout  théâtraliser , les musiciens ne sont pas des acteurs, et cela n'apportait pas grand chose ,donnant même un coté désuet sans charme plombant quelque peu la beauté du moment.
Mais qu'importe,  la musique est là ,envoutante tout se termine sur une reprise de "Dirty old Town" une chanson rendue populaire par les Pogues et nous découvrons qu'elle peut s’interpréter magnifiquement  dans la sobriété....


lundi 7 mars 2016

Sur les cendres en avant - Pierre Notte



Le synopsis est simple:

"Quatre femmes, deux appartements, une situation improbable où tout part en vrille. Finances calamiteuses, états d’âmes au plus bas et appartement calciné. Macha se prostitue pour subvenir aux besoins de sa petite sœur Nina. Leur voisine mademoiselle Rose a mis le feu à son deux-pièces. Les murs tombés, les trois femmes sont condamnées à vivre ensemble, quand une quatrième surgit, enragée. Les quatre femmes s’affrontent, puis décident de s’en sortir, ensemble et grandies. Mais surtout en chantant, quoiqu’il arrive !"

Quatre femmes pas très riches, un théâtre chiche aussi avec un décor minimal, le scotch posé sur le sol délimite les espaces, les meubles viennent de chez Ikea ... Dureté de la vie mais ce n'est jamais triste c'est même un spectacle enchanteur sur le mode de la comédie musicale telle qu'il n'en existe pas chez les anglo saxons.

Car disons-le, le jury du festival de cannes de 1964 présidé alors par Fritz Lang a eu le nez fin en décernant le grand prix aux Parapluies de Cherbourg de Jacques Demy (Il n'y avait alors pas de palme). Un film au choix radical où tous les dialogues étaient chantés, une sorte de réunion improbable entre les grands films de la comédie musicale américaine et les films de la nouvelle vague ancrée dans la réalité sociale. Jacques Demy et son compère Michel Legrand créaient un nouveau genre mais surtout ils démontraient que la langue française peut pétiller sur le jazz.
Un genre nouveau mais difficilement imitable par son exigence qui ne peut supporter la médiocrité , Pierre Notte, de par son goût pour la chanson, par son sens du rythme et son sens de l'humour loufoque a toute les qualités pour se lancer à la suite de ce duo génial et son spectacle est une pure réussite, un véritable enchantement....
Une pianiste pour donner du swing, et  quatre actrices, toutes formidables chantent leur vie et leur malheur, elles s'affrontent avant de réunir leur destin pour s'ouvrir un avenir rempli d'espérances... C'est léger, drôle, pétillant, on sort de la salle euphorique avec un doux sentiment d'ivresse, c'est toute la finesse du champagne que nous retrouvons ici. Il n'a pas fait les choses à moitié Pierre Notte, le grand Jacques Demy a trouvè là un digne héritier...

Un pur bonheur !  

Ce spectacle se joue bientôt au théâtre du rond point,. N'hésitez pas vous ne le regretterez pas !



jeudi 3 mars 2016

Jean Echenoz - Envoyée spéciale

L'heureuse surprise de ce début d'année, c'est la sortie d'un nouveau roman de l'élégant Jean Echenoz. Il nous surprend avec un roman d'espionnage. Pour autant il ne se prend pas pour John Le Carré, ce roman s'inscrit dans une tradition bien française où l'espion a tout du pied nickelé. Nous sommes le pays de la pitoyable affaire du Rainbow Warrior... Tous les éléments du roman d'espionnage sont présents, il y a  des militaires, du sexe, des types louches, un kidnapping, un voyage en Creuse puis un autre en Corée du Nord et des morts mais surtout on éclate de rire à chaque page et ça c'est plutôt rare dans un roman d'espionnage. Ici nous sommes dans la lignée de OSS 117 ou plutôt de l’irrésistible  série "Au nom de la France" diffusée l'automne dernier sur Arte.
La tête pensante de cette mission improbable est une vieille baderne de général mis au  placard , l'héroïne  Constance, la chanteuse d'un seul tube; leurs aventures de la Creuse à la Corée du Nord ne sont pas simples...
Avec son écriture ciselée, Jean Echenoz nous conte cette histoire à travers un narrateur qui ne peut s’empêcher de nous faire part de ses réflexions personnelles tout en gardant une forme de détachement, il  même eu l'idée de placer son héroïne dans une une chambre d'hôtel à Pyongyang en train de regarder une émission sur TV5 où intervient l'écrivain Pierre Michon, le roman permet aussi cela écrire les événements les plus improbables... Aucun temps mort ce livre ne peut se lire que d'une seule traite. C'est délicieusement drôle, totalement irrésistible, c'est exactement le roman qu'il nous fallait lire en ce début d'année...

mardi 1 mars 2016

Encore heureux - Benoit Graffin

Sam cadre supérieur, et son épouse Marie ont deux enfants, .... Tout semble bien aller, sauf qu'il vient de perdre son emploi... Deux ans plus tard, la chute est totale, Sam est toujours sans emploi, il vit en famille dans un studio occupé  auparavant sa belle-mère partie en maison de retraite... Pour assurer leur quotidien, Marie et ses enfants pour alliés font preuve d'ingéniosité, mais les courriers d'huissiers se font de plus en plus pressants, pas d'issue en vue... Si ce n'est pour Marie, un bel homme qui la drague ouvertement dans la rue et peut apparaitre comme un début de solution.
Il y a aussi la vieille femme de l'étage au-dessous, elle vit seule, sans héritier, elle est fort désagréable mais elle permet  à  la jeune Alex, de venir jouer du piano pour préparer un concours d'entrée à l'école Debussy...
Mais gardienne de l'immeuble tient tout ce petit monde sous une surveillance sans répit...
C'est une comédie avec la crise économique pour toile de fond, ce n'est pas le film le plus original de l'année mas les acteurs avec un véritable sens de la comédie sont excellents et lui donnent  un charme certain, c'est un vrai moment de joie non exempt de poésie ... Edouard Baer génial en looser lunaire , Sandrine Kiberlain toujours magnifique en déjantée, elle est notre Katharine Hepburn, une grande tige irrésistible, enfin Bulle Ogier sublime grand mère  est réjouissante, les deux jeunes acteurs viennent avec talent compléter cette irrésistible famille...

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