Nous avons toujours aimé les vaches, et nous aimons les croiser lors de nos promenades campagnardes. Mais comme la plupart des citadins, nous sommes particulièrement stupides sur les questions agricoles.
C'est ainsi que nous avons appris; il n'y a pas si longtemps, dans une ferme du fin fond du pays basque, au pied de la forêt d'Iraty, d'un paysan, alors que nous assistions à la traite du soir, que pour produire du lait une vache doit au préalable avoir un veau. Assez logique, lorsqu'on y réflèchit, mais jusqu'alors, nous avions cru benoitement qu'une vache produisait spontanément du lait. C'est ainsi que nous avons découvert le triste destin d'une vache laitière condamnée à des grossesses successives sans connaitre les joies de l'amour, puisque l’insémination est artificielle. Espérons pour elles le paradis tant leur vie de femme semble conforme aux canons du Vatican...
Nous nous sommes promenés dans les travées du salon de l'agriculture avec un ami agronome, occasion de nous enrichir sur la problématique des questions agricoles,enjeux international de premier plan, ce fut aussi pour nous l'occasion d'approfondir nos connaissances sur les vaches. Leçon 2: la différence morphologique entre une vache à lait et une vache à viande. Cette dernière est pourvue d'un gros cul pour satisfaire le boucher et lui permettre de fabriquer de beaux rôtis, la Blanc bleu belge en est un magnifique exemple, alors que la vache laitière finalement plus fine est dotée d'un postérieur plus modeste et finalement plus harmonieux.
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