Aprés trois ans d'études à Nagasaki, Le docteur Noboru Yasumoto de retour à Edo se présente dans un dispensaire pour ce qu'il pense être une simple visite. Son désarroi est immense lorsqu'il découvre qu'il est affecté dans ce centre médical ouvert pour les pauvres. Le jeune homme rêvait de gloire et d'argent, il désirait être le médecin du Shogun. Il se dresse contre l'autorité de Barberousse qui dirige le dispensaire. Il vit à l'écart sombrant dans l'alcool.... Barberousse d'une grande patience laisse le temps faire son œuvre, Noboru se retrouve confronté presque contraint à une jeune folle, il retrouve ses gestes de médecin. Il finit par découvrir le vrai sens de son métier, il oublie ses rêves de jeune homme au coté de Barberousse il découvre l'humanisme. Sa vie est bouleversée
Sublime film de trois heures, Kurozawa signe à travers le portrait d'un médecin du début du XIX° un film d'un humanisme rare. La médecine ne peut pas grand chose, mais Barberousse offre une qualité d'écoute rare qui donne au malade sa dignité, il est une source de réconfort... C'est plus par l'exemple que par la parole qu'il transforme son entourage, son autorité naturelle en impose et lorsqu'on cherche à lui résister comme les proxénètes d'une maison close il impose sa force physique. La mise en scène de Kurozawa est exceptionnelle elle évite au film de sombrer dans un sentimentalisme exacerbé notamment dans sa deuxième partie où il introduit dans son récit le destin triste de deux enfants.
Sublime film de trois heures, Kurozawa signe à travers le portrait d'un médecin du début du XIX° un film d'un humanisme rare. La médecine ne peut pas grand chose, mais Barberousse offre une qualité d'écoute rare qui donne au malade sa dignité, il est une source de réconfort... C'est plus par l'exemple que par la parole qu'il transforme son entourage, son autorité naturelle en impose et lorsqu'on cherche à lui résister comme les proxénètes d'une maison close il impose sa force physique. La mise en scène de Kurozawa est exceptionnelle elle évite au film de sombrer dans un sentimentalisme exacerbé notamment dans sa deuxième partie où il introduit dans son récit le destin triste de deux enfants.
Nous avons été bouleversés par ce film, Kurozawa espérait rendre le monde meilleur à travers ce film exemplaire, il plonge dans le quotidien japonais du XIX, un pays rythmé par les tremblements de terre, il atteint l'universel. Ce film est sa dernière collaboration avec l'acteur Toshiro Mifune, les deux hommes se sont disputés sur le tournage, ils ne se parleront plus pendant de nombreuses années
Vu dans le cadre du Ciné club de Claude Jean Philippe (Cinema l'Arlequin)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire