Dernier jour de collège dans le Bronx, les adolescents colonisent un bus pour rentrer chez eux. Nous les suivons le temps du trajet retour ...
Coloniser nous a semblé être le terme le plus juste pour définir leur arrivée dans le bus, ils y débarquent en masse , ils y font régner leur loi, n'ayant aucun scrupule à se moquer d'une vieille dame ou d'un type à la bouche tordue, ils marquent leur territoire... Les caïds ou soyons plus exact les "petites frappes" de la bande se sont imposés sur la banquette du fond, situation idéale pour dominer l'ensemble et fanfaronner... A dire vrai, nous n'avons pas vraiment eu envie d'y monter dans ce bus qui nous a semblé particulièrement hostile, les dix premières minutes nous ont faire craindre le pire. Ils sont accrochés à leur téléphone portable d'où ils s'échangent des vidéos notamment celle d'un copain chutant lourdement dans une cuisine parce que le sol a été préalablement tartiné de beurre. Ils s'envoient des vannes grossières sans avoir conscience de la violence des mots. Ils se saoulent le samedi soir, le sexe est consommé , ce sont les films pornos qui ont fait leur éducation...
Ce n'est pas non plus un film simpliste et caricatural, à coté de ces mâles dominateurs, se cachent de vraies sensibilités, un jeune homme aime à croquer les personnages du bus sur un carnet à dessin, d'autres causent musique la guitare sur le dos, une jeune fille réfléchit à sa liste d'invités pour sa fête... Ils donnent même une leçon de tolérance, acceptant sans aucun problème parmi eux les deux garçons homosexuels !
Au fil des arrêts, certains descendent, de nouvelles personnes montent, les cartes sont ainsi redistribuées à chaque fois, les rapports de force changent, les comportements avec. Au bout de la ligne ils ne sont plus que trois, il n'y a plus d'effet de bande, les masques tombent. Michael a quitté sa banquette du fond, il révèle une vraie sensibilité et un besoin d'amitié sincère, son amie Térésa avoue sa dépression, la dernière demi heure du film est absolument remarquable...
Nous sommes montés dans le bus, nous y avons trouvé notre place jusqu'au bout de la ligne... Un excellent film sur l'adolescence ou l'âge ingrat au ton particulièrement juste.
Vu à l'UGC Danton
Coloniser nous a semblé être le terme le plus juste pour définir leur arrivée dans le bus, ils y débarquent en masse , ils y font régner leur loi, n'ayant aucun scrupule à se moquer d'une vieille dame ou d'un type à la bouche tordue, ils marquent leur territoire... Les caïds ou soyons plus exact les "petites frappes" de la bande se sont imposés sur la banquette du fond, situation idéale pour dominer l'ensemble et fanfaronner... A dire vrai, nous n'avons pas vraiment eu envie d'y monter dans ce bus qui nous a semblé particulièrement hostile, les dix premières minutes nous ont faire craindre le pire. Ils sont accrochés à leur téléphone portable d'où ils s'échangent des vidéos notamment celle d'un copain chutant lourdement dans une cuisine parce que le sol a été préalablement tartiné de beurre. Ils s'envoient des vannes grossières sans avoir conscience de la violence des mots. Ils se saoulent le samedi soir, le sexe est consommé , ce sont les films pornos qui ont fait leur éducation...
Ce n'est pas non plus un film simpliste et caricatural, à coté de ces mâles dominateurs, se cachent de vraies sensibilités, un jeune homme aime à croquer les personnages du bus sur un carnet à dessin, d'autres causent musique la guitare sur le dos, une jeune fille réfléchit à sa liste d'invités pour sa fête... Ils donnent même une leçon de tolérance, acceptant sans aucun problème parmi eux les deux garçons homosexuels !
Au fil des arrêts, certains descendent, de nouvelles personnes montent, les cartes sont ainsi redistribuées à chaque fois, les rapports de force changent, les comportements avec. Au bout de la ligne ils ne sont plus que trois, il n'y a plus d'effet de bande, les masques tombent. Michael a quitté sa banquette du fond, il révèle une vraie sensibilité et un besoin d'amitié sincère, son amie Térésa avoue sa dépression, la dernière demi heure du film est absolument remarquable...
Nous sommes montés dans le bus, nous y avons trouvé notre place jusqu'au bout de la ligne... Un excellent film sur l'adolescence ou l'âge ingrat au ton particulièrement juste.
Vu à l'UGC Danton
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