Actrice dans "la vengeance du boucher" qui a tout de la série Z, Camille rentre chez elle après le tournage et retrouve Eric son compagnon avec qui elle est en phase de séparation. Cela se passe plutôt mal entre eux, surtout quand un inconnu se présente pour visiter l'appartement du couple qui a été mis en vente. Nous sommes le 31 décembre, Camille part seule réveillonner chez des amies du Lycée qu'elle n' a pas vues depuis un certain temps. Elle abuse du whisky, une vieille habitude chez elle, et finit par s'écrouler.Camille se réveille dans ses années Lycée en ayant connaissance de son destin juste au moment où elle allait croiser pour la première fois Eric, son futur compagnon....
Retour vers le passé qui sonne ici comme un espoir de pouvoir changer les évènements de sa vie, son histoire d'amour, la mort de sa mère. Mais comme le chante si magnifiquement Barbara:
Dis, quand reviendras-tu,
Dis, au moins le sais-tu,
Que tout le temps qui passe,
Ne se rattrape guère,
Que tout le temps perdu,
Ne se rattrape plus,
Comédie réussie d'une qualité d'écriture plutôt rare, cela fonctionne comme un film de Capra... On comprend la nostalgie et l'amertume de Camille, actrice de galère qui interprétait au Lycée les amoureux de Goldoni... pas évident de réaliser ses rêves d'adolescence, de contrôler le temps qui passe... On rit, on pleure, impossible de résister à ces passages émouvants où elle fait chanter à ses parents la petite cantate de Barbara ou une autre où elle enregistre la voix de sa mère... Au moment où Camille semble s'enfoncer dans la déprime, elle nous offre un hymne à la vie. La cuite de la Saint Sylvestre fut salutaire !
Jean-Pierre Leaud en vieil horloger est magnifique, nous aimons toujours retrouver l'acteur gouailleur de la nouvelle vague !
Vu au cinéma l'Arlequin
Dis, quand reviendras-tu,
Dis, au moins le sais-tu,
Que tout le temps qui passe,
Ne se rattrape guère,
Que tout le temps perdu,
Ne se rattrape plus,
Comédie réussie d'une qualité d'écriture plutôt rare, cela fonctionne comme un film de Capra... On comprend la nostalgie et l'amertume de Camille, actrice de galère qui interprétait au Lycée les amoureux de Goldoni... pas évident de réaliser ses rêves d'adolescence, de contrôler le temps qui passe... On rit, on pleure, impossible de résister à ces passages émouvants où elle fait chanter à ses parents la petite cantate de Barbara ou une autre où elle enregistre la voix de sa mère... Au moment où Camille semble s'enfoncer dans la déprime, elle nous offre un hymne à la vie. La cuite de la Saint Sylvestre fut salutaire !
Jean-Pierre Leaud en vieil horloger est magnifique, nous aimons toujours retrouver l'acteur gouailleur de la nouvelle vague !
Vu au cinéma l'Arlequin
Message de blog signalé par une 5° latiniste qui fait de la mosaïque...
RépondreSupprimerJ'irai voir le film, surtout si mon Carmadou préféré me dit que c'est bien !
En attendant, amitiés d'un pingouin pour un gastéropode et ses escarguillons..
Le Pingouin
Si vous faites référence à Barbara je vais le guetter et aller le voir !!! Et voilà bien longtemps que je n'ai vu Jean-Pierre Léaud...
RépondreSupprimerBarbara est bien présente dans ce livre, elle fut souvent présente dans les vies de famille... Jean Pierre Leaud est toujours aussi grand, une courte apparition mais lumineux...
SupprimerOulala, c'est amusant nous évoquons les mêmes scènes. Barbara me renvoie souvent à mon enfance (ma mère étant une grande fan) et ses chansons me mettent les larmes aux yeux. Ce matin justement après "La petite cantate", j'ai écouté "Les insomnies" et la chute est forte.
RépondreSupprimerEn tout cas ce film est une belle réussite, c'est certain.
Nous avions remis Barbara sur notre platine au Printemps, elle est de retour en cette fin d'été. Nous avons reposé l'album "Quand reviendras tu?" où elle réalise des reprises réussies de Brel et Brassens... Un magnifique album !
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