Il y a longtemps que nous ne nous étions pas ennuyés au cours de nos lectures, là avouons le, nous avons été particulièrement gâtés, 487 pages. Un long roman qui à travers un personnage, Patrick Ertanger librement inspiré de Xavier Niel nous raconte en détail l'histoire d'une révolution technologique, du minitel à l'Iphone de Steve Jobs qui allait modifier les rapports humains. C'est d'une platitude absolue et très rapidement nous tournons les pages mécaniquement entre deux bâillements, le personnage est totalement insipide et nous ne lui trouvons aucun intérêt, nous n'avons aucun goût pour ces fortunes rapides de jeunes surdoués des mathématiques qui ont compris avant tout le monde, le potentiel économique du minitel rose... Les chapitres défilent, entrecoupés par des interludes d'une page intitulés "la théorie de l'information", totalement illisibles par que le quidam moyen, nous les avons donc vite zappés...Nous croisons Thierry Breton, Jean-Marie Messier, Nicolas Sarkozy et bien d'autres... Le roman se termine en délire futuriste indigeste, nous ne sommes pas certains que les férus de science fiction y trouvent leur compte...
Débarqué avec une réputation flatteuse Aurélien Bellanger a eu droit à une large exposition pour un premier roman, nous avons entendu parler ici ou là à son sujet de Houellebecq dont il est un fervent admirateur ou Balzac ! Cette lecture s'avère une amère déception, au rythme monocorde qui finalement nous parle très peu de notre monde et de ses évolutions... Pour nous, c'est à priori le piège de cette rentrée littéraire à éviter absolument. Le livre terminé, vous vous retrouvez avec un énorme pavé sans savoir où le poser, encombrant jusqu'au bout !
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