Nous entrons dans le quotidien d'une famille coréenne, lui est professeur de musique, il donne notamment des cours de chants à des jeunes ouvrières , elle passe ses journées à coudre pour compléter les revenus du ménage. Leur rêve s'accomplit enfin avec l'acquisition d'une grande maison où ils vont pouvoir s'installer avec leurs deux enfants... Pour venir en aide à son épouse épuisée par le travail, le mari engage une servante... fatale erreur !
Voir ce film relève du miracle, sans le travail de restauration de Martin Scorcese et la chance de retrouver deux bobines manquantes il n'existerait plus. Réalisé en 1960, on imagine un réalisateur nourri au cinéma noir américain, impossible de ne pas penser aux films de Hitchcock ou de Fritz Lang. Le film nous permet de découvrir une Corée pudibonde.Ainsi une jeune ouvrière est sanctionnée de trois jours d'exclusion pour avoir écrit une lettre d'amour au professeur de musique qui la dénonce immédiatement. Humiliée elle s'enfuit avant de se suicider. Puis le film se resserre dans un huis clos angoissant, les différents protagonistes restent enfermés dans la maison, coupés du monde. Nous n'avions pas vu depuis "Soupçons", des montées d'escalier aussi angoissantes. Dans une mise en scène épurée, les coupures entre les plans sont plutôt sèches et abruptes, le réalisateur nous manipule avec un plaisir évident, chaque personnage est susceptible de se transformer en criminel. Un film inquiétant dans la lignée de "la nuit du chasseur". Le fait de ne pas avoir de personnel de maison nous a permis de profiter pleinement de ce film noir d'une grande habileté....
Voir ce film relève du miracle, sans le travail de restauration de Martin Scorcese et la chance de retrouver deux bobines manquantes il n'existerait plus. Réalisé en 1960, on imagine un réalisateur nourri au cinéma noir américain, impossible de ne pas penser aux films de Hitchcock ou de Fritz Lang. Le film nous permet de découvrir une Corée pudibonde.Ainsi une jeune ouvrière est sanctionnée de trois jours d'exclusion pour avoir écrit une lettre d'amour au professeur de musique qui la dénonce immédiatement. Humiliée elle s'enfuit avant de se suicider. Puis le film se resserre dans un huis clos angoissant, les différents protagonistes restent enfermés dans la maison, coupés du monde. Nous n'avions pas vu depuis "Soupçons", des montées d'escalier aussi angoissantes. Dans une mise en scène épurée, les coupures entre les plans sont plutôt sèches et abruptes, le réalisateur nous manipule avec un plaisir évident, chaque personnage est susceptible de se transformer en criminel. Un film inquiétant dans la lignée de "la nuit du chasseur". Le fait de ne pas avoir de personnel de maison nous a permis de profiter pleinement de ce film noir d'une grande habileté....
Vu à la filmothèque du Quartier Latin
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