Le détroit d'Ormuz, c'est la porte d'entrée du golfe persique, le trait d'union avec la mer d'Arabie. Wax a le projet d'en faire la traversée à la nage. Le narrateur l'accompagne dans ce projet difficile à mettre en place.
De Wax, nous ne saurons pas grand chose tant tout ce qui le concerne est sujet à caution, mais très rapidement nous comprenons que ce projet est trop grand, lui-même prévoit de se faire aider, n'ayant aucun scrupule à programmer la tricherie.
Wax est avant tout un MacGuffin, pour notre narrateur curieux de se promener dans cette région du monde plutôt hostile par ses conditions météorologiques et géopolitiques.
C'est l'endroit où se croisent toutes les tensions, où les chiites et les sunnites se font face, où le monde vient s'approvisionner en pétrole, un véritable paradis pour les marchands d'armes qui sous prétexte de dangers imminents vendent leurs derniers joujoux à des clients au compte en banque illimité.
Le passage est étroit, mais toutes les flottes du monde s'y retrouvent, bateaux de guerre, sous-marins, pétroliers, porte-containers, bateaux de pèches, vedettes rapides... ils se surveillent tous sous le regard des dauphins et autres cétacés.
Jean Rolin a fait du monde son quartier, il se promène aussi bien sur les boulevards périphériques de la capitale, qu'aux quatre coins du monde faire un inventaire des chiens errants, ou encore traverser l’Afrique en voiture. Il poursuit cette grande tradition où le journalisme devient littérature. Le golfe persique ne pouvait que le fasciner, partir dans les pays des Emirats arabes unis où les buildings émergent en plein cœur du désert avec leurs abominables centres commerciaux temples d'un luxe sans limite. Mais il n'omet pas également d'aller l'autre coté du golfe en Iran, malgré la peur est de se faire accuser à tort d'espionnage, la curiosité de Jean Rolin a ses limites , les geôles iraniennes ne sont pas inscrites dans son programme.
Il nous perd facilement entre toutes les iles, il convient d'avoir un atlas détaillé pour profiter pleinement de cette lecture, pour nous un vrai plaisir tant nous aimons nous plonger dans les cartes. Le ton rempli d'humour, nous permet de profiter pleinement des longues phrases de l'auteur, spectateur attentif de ce coin du monde où tous les margoulins semblent s'être donné rendez vous pour essayer de gratter sa part du pactole ... On y croise des marchands d'armes, des militaires, des espions, des industriels, des politiciens, des salafistes, ce n'est plus vraiment un désert...
Une lecture passionnante, un voyage à prix imbattable !
De Wax, nous ne saurons pas grand chose tant tout ce qui le concerne est sujet à caution, mais très rapidement nous comprenons que ce projet est trop grand, lui-même prévoit de se faire aider, n'ayant aucun scrupule à programmer la tricherie.
Wax est avant tout un MacGuffin, pour notre narrateur curieux de se promener dans cette région du monde plutôt hostile par ses conditions météorologiques et géopolitiques.
C'est l'endroit où se croisent toutes les tensions, où les chiites et les sunnites se font face, où le monde vient s'approvisionner en pétrole, un véritable paradis pour les marchands d'armes qui sous prétexte de dangers imminents vendent leurs derniers joujoux à des clients au compte en banque illimité.
Le passage est étroit, mais toutes les flottes du monde s'y retrouvent, bateaux de guerre, sous-marins, pétroliers, porte-containers, bateaux de pèches, vedettes rapides... ils se surveillent tous sous le regard des dauphins et autres cétacés.
Jean Rolin a fait du monde son quartier, il se promène aussi bien sur les boulevards périphériques de la capitale, qu'aux quatre coins du monde faire un inventaire des chiens errants, ou encore traverser l’Afrique en voiture. Il poursuit cette grande tradition où le journalisme devient littérature. Le golfe persique ne pouvait que le fasciner, partir dans les pays des Emirats arabes unis où les buildings émergent en plein cœur du désert avec leurs abominables centres commerciaux temples d'un luxe sans limite. Mais il n'omet pas également d'aller l'autre coté du golfe en Iran, malgré la peur est de se faire accuser à tort d'espionnage, la curiosité de Jean Rolin a ses limites , les geôles iraniennes ne sont pas inscrites dans son programme.
Il nous perd facilement entre toutes les iles, il convient d'avoir un atlas détaillé pour profiter pleinement de cette lecture, pour nous un vrai plaisir tant nous aimons nous plonger dans les cartes. Le ton rempli d'humour, nous permet de profiter pleinement des longues phrases de l'auteur, spectateur attentif de ce coin du monde où tous les margoulins semblent s'être donné rendez vous pour essayer de gratter sa part du pactole ... On y croise des marchands d'armes, des militaires, des espions, des industriels, des politiciens, des salafistes, ce n'est plus vraiment un désert...
Une lecture passionnante, un voyage à prix imbattable !
Je découvre ton blog avec ce billet; je viens aussi de lire le roman de Jean Rolin (billet sur mon blog) et je suis complètement d'accord avec toi ! (et je vais explorer les autres billets de ton blog...) :-)
RépondreSupprimerIl est difficile de ne aps être d'accord sur les livres de Jean Rolin, ils sont indiscutablement bons !
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