Jasmine mariée à un riche milliardaire, voit sa vie s'écrouler lorsque le FBI vient mettre un terme à la carrière de son époux dont les activités financières n'étaient pas bien claires. Madoff était le nom cité aux quatre coins de la salle une fois le film terminé...
La chute est vertigineuse, violente, elle se termine pour Jasmine chez sa sœur caissière à San Francisco qu'elle avait eu tendance à oublier lors de ses années de bonne fortune... Arrivera t-elle à se reconstruire? Telle est la question...
On rit mais jamais très longtemps, finalement, c'est un Woody Allen totalement désabusé qui nous offre un film sombre, envoutant par la présence sublime de Cate Blanchett et par un récit mené de main de maitre où l'auteur se promène avec virtuosité entre passé et présent... Il fuit New-York, surement pour s'éloigner du monde de la finance responsable de tous les maux pour se réfugier à San Francisco, la ville du Vertigo de Hitchcock.
Nous retrouvons la facétie du cinéaste le temps d'une scène où un dentiste tente de séduire Jasmine, employée comme secrétaire d'accueil qui le dépasse d'une tête mais le rire s’efface sous la comédie grinçante. Peut être ce film est il à monter aux jeunes filles, il rappelle qu'être épouse d'un milliardaire n'est pas une vocation sans risques, mieux vaut compter sur soi pour mener sa propre vie.
Il y a toujours eu un fond de misanthropie chez Woody Allen, sa détestation était souvent joyeuse, elle est devenue sombre et désespérée.
Blue Jasmine est un grand Woody Allen.
La chute est vertigineuse, violente, elle se termine pour Jasmine chez sa sœur caissière à San Francisco qu'elle avait eu tendance à oublier lors de ses années de bonne fortune... Arrivera t-elle à se reconstruire? Telle est la question...
On rit mais jamais très longtemps, finalement, c'est un Woody Allen totalement désabusé qui nous offre un film sombre, envoutant par la présence sublime de Cate Blanchett et par un récit mené de main de maitre où l'auteur se promène avec virtuosité entre passé et présent... Il fuit New-York, surement pour s'éloigner du monde de la finance responsable de tous les maux pour se réfugier à San Francisco, la ville du Vertigo de Hitchcock.
Nous retrouvons la facétie du cinéaste le temps d'une scène où un dentiste tente de séduire Jasmine, employée comme secrétaire d'accueil qui le dépasse d'une tête mais le rire s’efface sous la comédie grinçante. Peut être ce film est il à monter aux jeunes filles, il rappelle qu'être épouse d'un milliardaire n'est pas une vocation sans risques, mieux vaut compter sur soi pour mener sa propre vie.
Il y a toujours eu un fond de misanthropie chez Woody Allen, sa détestation était souvent joyeuse, elle est devenue sombre et désespérée.
Blue Jasmine est un grand Woody Allen.
Un grand Woody Allen, cela fait bien longtemps que je n'en ai pas vu et cela fait quelques temps également que je ne suis pas allée au ciné. Vous me donnez envie en tous cas, même si je sais que nous ne partageons pas toujours les mêmes goûts au cinéma :)
RépondreSupprimerSur ce Woody Allen, il n'y a pas de discussion possible, il est vraiment bon ! Comme il n'y avait pas eu de discussion sur Moebius de Rochant qui était indiscutablement mauvais
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