Alors que tout le monde semble se précipiter voir le majordome, nous avons fait le choix de nous intéresser à Linotte, gouvernante de la première dame de France et personnage de la pièce "la générale Pompidou" qui nous raconte sur le mode comédie l'histoire pimentée de la V° République. Si le film de Lee Daniels a arraché une larme à Barak Obama, la pièce de Christophe Guichet est plutôt du genre à faire rire aux larmes.
La gouvernante n'est qu'un témoin fictif du passage des épouses de Président, tout commence en mai 81, Anne-Aymone va devoir laisser sa place à Danielle, elle est effrayée à l'idée de rencontrer cette "rouge". Claude et Bernadette viennent la soutenir. Nous retrouverons ainsi les quatre femmes à chaque élection avec pour témoin l'inoxydable Linotte, la gouvernante d'origine bretonne engagée par Yvonne au début du régime présidentiel.
Les échanges sont savoureux, piquants, Anne-Aymone fait rire par son coté potiche, mais elle est aussi touchante par sa fragilité, elle se distingue des autres par le fait qu'elle n'ait jamais désiré ce rôle de première dame. Danielle est la plus intéressante, parce qu'elle est la plus militante et refuse de se limiter à un simple rôle de faire valoir.
Ce comédie qui joue sur la caricature n'est pas qu'une simple guignolade qui se serait nourri des bons mots, des petites phrases, c'est aussi un portrait plus large de l'évolution du rôle de la femme dans la société au cours de ces dernières décennies. Le regard est plutôt subtil. Aucune n'est épargnée même si Danielle s'en sort mieux que les autres, le propos ne sombre jamais dans le poujadisme souvent de mise dans ce genre de comédie . Si l'auteur ne se refuse aucune folie, notamment à travers le personnage de Linotte, il ne tombe jamais dans le rire facile.
Ce qui nous a poussé à aller voir ce spectacle, c'est la présence de Anne Cantineau dans le rôle de Danielle. C'était pour elle une retrouvaille avec l'histoire mitterrandienne après avoir participé au film de Robert Guediguian "le promeneur du champ de Mars". Elle tient parfaitement son rôle comme ses collègues c'est aussi là une clé de la réussite de cette joyeuse comédie !
La gouvernante n'est qu'un témoin fictif du passage des épouses de Président, tout commence en mai 81, Anne-Aymone va devoir laisser sa place à Danielle, elle est effrayée à l'idée de rencontrer cette "rouge". Claude et Bernadette viennent la soutenir. Nous retrouverons ainsi les quatre femmes à chaque élection avec pour témoin l'inoxydable Linotte, la gouvernante d'origine bretonne engagée par Yvonne au début du régime présidentiel.
Les échanges sont savoureux, piquants, Anne-Aymone fait rire par son coté potiche, mais elle est aussi touchante par sa fragilité, elle se distingue des autres par le fait qu'elle n'ait jamais désiré ce rôle de première dame. Danielle est la plus intéressante, parce qu'elle est la plus militante et refuse de se limiter à un simple rôle de faire valoir.
Ce comédie qui joue sur la caricature n'est pas qu'une simple guignolade qui se serait nourri des bons mots, des petites phrases, c'est aussi un portrait plus large de l'évolution du rôle de la femme dans la société au cours de ces dernières décennies. Le regard est plutôt subtil. Aucune n'est épargnée même si Danielle s'en sort mieux que les autres, le propos ne sombre jamais dans le poujadisme souvent de mise dans ce genre de comédie . Si l'auteur ne se refuse aucune folie, notamment à travers le personnage de Linotte, il ne tombe jamais dans le rire facile.
Ce qui nous a poussé à aller voir ce spectacle, c'est la présence de Anne Cantineau dans le rôle de Danielle. C'était pour elle une retrouvaille avec l'histoire mitterrandienne après avoir participé au film de Robert Guediguian "le promeneur du champ de Mars". Elle tient parfaitement son rôle comme ses collègues c'est aussi là une clé de la réussite de cette joyeuse comédie !
Vu au théâtre des Béliers Parisiens
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