Nous n'avions pas prévu de faire un billet sur ce concert de musique philharmonique organisé dans notre cité célèbre pour son hôpital militaire, cela en faveur des soldats blessés au combat, principalement en Afghanistan. Nous comprendrons bien vite que le rôle premier de nos militaires n'est pas de jouer de la musique, notamment à travers un Boléro de Ravel laborieux où le tromboniste a perdu le nord le temps de son solo.
Mais passons, bien que nous n'ayons pas la fibre très militaire, ce qui nous a le plus interpellé c'est finalement le discours du Général nous présentant l'action de l'association Terre Fraternité qui nous fit découvrir avec effroi que notre République n'était pas vraiment à la hauteur:
Mais passons, bien que nous n'ayons pas la fibre très militaire, ce qui nous a le plus interpellé c'est finalement le discours du Général nous présentant l'action de l'association Terre Fraternité qui nous fit découvrir avec effroi que notre République n'était pas vraiment à la hauteur:
Ainsi un soldat blessé en Afghanistan qui se voit amputer d'une jambe n'a pas droit à une prise en charge totale d'une prothèse haut de gamme de type bionique. L'Etat ne finance que le tiers du prix d'environ 70000 euros. La République ne paye pas le nec plus ultra à ses soldats mutilés.
Ou un autre cas, celui d'un soldat blessé de trois balles dans le ventre, condamné à garder le lit plusieurs mois dans un hôpital parisien. Lorsque son épouse installée à Bayonne, veut lui rendre visite avec ses enfants, c'est à ses frais.
Nous ne nous imaginions pas un jour faire la promotion d'une association militaire, vouée à se substituer aux manquements de l'Etat. La question n'est pas ici de savoir si l'intervention française était justifiée, ce débat a eu lieu en son temps et c'est une chose normale dans un pays démocratique. Mais lorsque la décision d'envoyer des soldats au front est prise, nous pensions simplement que l'Etat ne chipotait pas sur la dépense pour ceux qui auraient le malheur d'être blessés et assumait ses responsabilités.
Ou un autre cas, celui d'un soldat blessé de trois balles dans le ventre, condamné à garder le lit plusieurs mois dans un hôpital parisien. Lorsque son épouse installée à Bayonne, veut lui rendre visite avec ses enfants, c'est à ses frais.
Nous ne nous imaginions pas un jour faire la promotion d'une association militaire, vouée à se substituer aux manquements de l'Etat. La question n'est pas ici de savoir si l'intervention française était justifiée, ce débat a eu lieu en son temps et c'est une chose normale dans un pays démocratique. Mais lorsque la décision d'envoyer des soldats au front est prise, nous pensions simplement que l'Etat ne chipotait pas sur la dépense pour ceux qui auraient le malheur d'être blessés et assumait ses responsabilités.
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