Merveilleuse scénographie que celle du musée du Cinéma de Berlin, où nous pénétrons dans une salle de miroirs où sont diffusés des extraits des plus grands films du cinéma allemand, effet de miroir les images sont renvoyées d'un mur à l'autre, nous pénétrons dans la salle comme happés par ces images qui appartiennent à la mémoire collective.
Le musée suit l'Histoire de manière chronologique, nous commençons avec une salle consacrée aux reines du muet: l'allemande Henny Porten et Fern Andra les allemandes puis Asta Nidelsen la danoise. Nous continuons avec l'époque phare du cinéma allemand correspondant à la période de la république de Weimar, la période de l’expressionnisme qui fit du cinéma allemand le centre du monde.
Le musée suit l'Histoire de manière chronologique, nous commençons avec une salle consacrée aux reines du muet: l'allemande Henny Porten et Fern Andra les allemandes puis Asta Nidelsen la danoise. Nous continuons avec l'époque phare du cinéma allemand correspondant à la période de la république de Weimar, la période de l’expressionnisme qui fit du cinéma allemand le centre du monde.
De nombreux objets, des photos, des maquettes, des lettres, des extraits de films pour évoquer cet âge d'or, la rencontre avec tous ces objets, souvenirs est fascinante... Fritz Lang, Georg Wilhem Pabst, Ernst Lubitsch ou Friedrich Wilherm Murnau sont largement évoqués. Certains d'entre eux ne résistent pas à l'appel américain et des dollars d'Hollywood qui devient définitivement une zone de repli pour ces artistes après l'accession au pouvoir des Nazis
Sont évoqués également, les actrices: l'américaine Louise Brooks inoubliable dans le film de Pabst, Loulou, mais surtout Marlene Dietrich dont il est possible de voir les premiers essais effectués pour l'Ange Bleu.
Plusieurs salles sont consacrées à l'actrice, de nombreuses robes de tournages, de réception mais aussi des lettres manuscrites, dont une écrite en français à Jean Gabin, Une reconstitution particulièrement émouvante.
La période nazie n'est pas occultée, elle marque la fin de l'âge d'or . Leni Riefensthal est présente avec notamment son film sur les jeux olympiques de Berlin. Il est également rappelé la collaboration de grands noms, avec des images d'archives d'une rencontre entre Emil Jannings et Goebbels.
La dernière partie retrace l'histoire du cinéma d'après guerre jusqu'à nos jours, malgré de belles fulgurances, il ne retrouva jamais la grandeur des années passées. Occasion tout de même voir du cinéma ouvrier académique de l'Allemagne de l'est. L'exposition se termine avec un petit trésor: les dessins des tenues de "Barbara" et notamment de ses chaussures, l'héroine du dernier film Christian Petzold révélant l'influence d'un personnage de Claude Sautet interprété par Romy Schneider.
La dernière partie retrace l'histoire du cinéma d'après guerre jusqu'à nos jours, malgré de belles fulgurances, il ne retrouva jamais la grandeur des années passées. Occasion tout de même voir du cinéma ouvrier académique de l'Allemagne de l'est. L'exposition se termine avec un petit trésor: les dessins des tenues de "Barbara" et notamment de ses chaussures, l'héroine du dernier film Christian Petzold révélant l'influence d'un personnage de Claude Sautet interprété par Romy Schneider.
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