L'équipage d'un bateau danois le MV Rosen est pris en otage par des pirates somaliens. Les négociations s'engagent entre les pirates et le P.D.G de la société propriétaire du bateau, elles se révèlent difficiles et complexes. Les pirates jouent sur la partie affective en utilisant notamment le cuisinier de l'équipage comme intermédiaire. La tension monte...
Réalisé par le scénariste de Borgen l'excellente série sur la vie politique danoise, ce thriller n'est à aucun moment spectaculaire, aucune scène d'action, pas de superhéros, la tension nait des dialogues ciselés, d'échanges de coups de téléphone, d'attente indéfinie, il confirme tout le talent d'écriture du scénariste. Le film révèle une véritable efficacité cinématographique, avec peu de moyens le cinéaste réalise un vrai suspens. Les deux acteurs déjà vus dans Borgen sont tout simplement exceptionnels, Pilou Asbaek dans le rôle du cuisinier , et Søren Malling qui incarne le PDG cherchant à garder son sang froid en tentant de faire abstraction de tout sentiment pour mener à bien les négociations avec des pirates particulièrement retors.
Réalisé par le scénariste de Borgen l'excellente série sur la vie politique danoise, ce thriller n'est à aucun moment spectaculaire, aucune scène d'action, pas de superhéros, la tension nait des dialogues ciselés, d'échanges de coups de téléphone, d'attente indéfinie, il confirme tout le talent d'écriture du scénariste. Le film révèle une véritable efficacité cinématographique, avec peu de moyens le cinéaste réalise un vrai suspens. Les deux acteurs déjà vus dans Borgen sont tout simplement exceptionnels, Pilou Asbaek dans le rôle du cuisinier , et Søren Malling qui incarne le PDG cherchant à garder son sang froid en tentant de faire abstraction de tout sentiment pour mener à bien les négociations avec des pirates particulièrement retors.
Les scènes de la prise d'otages sont réussies, les marins danois cherchent à sympathiser pour tenter d'améliorer leurs conditions de vie épouvantables, nous pourrions suspecter un syndrome de Stockholm, mais la brutalité permanente, les jeux malsains avec les armes à feu des preneurs d’otage ramènent rapidement les marins à leurs conditions d'otage où toute forme de dignité leur a été retirée. C'est d'un réalisme éprouvant
Par son efficacité, on oublie les invraisemblances du scénario, notamment l'absence des autorités gouvernementales dans les discussions d'une prise d'otage qui va durer plus de quatre mois. C'est peut être là une volonté délibérée du metteur en scène pour réduire les participants et maintenir le sentiment de tension extrême qui aurait pu se déliter.
Par son efficacité, on oublie les invraisemblances du scénario, notamment l'absence des autorités gouvernementales dans les discussions d'une prise d'otage qui va durer plus de quatre mois. C'est peut être là une volonté délibérée du metteur en scène pour réduire les participants et maintenir le sentiment de tension extrême qui aurait pu se déliter.
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