Dans un genre propre au cinéma américain celui de la dénonciation des abus des puissants, Gus Van Sant sur un scénario de ses acteurs Matt Damon et John Krasinski, réalise un film particulièrement efficace jamais trop démonstratif .
Une histoire simple où deux représentants d'une grande société du secteur de l'énergie, Steve Butler (Matt Damon) et Sue Thomason (Frances Mc Dormand) sont persuadés qu'ils parviendront à faire signer aux habitants d'un petit village étranglés par les ravages de la crise économique l' autorisation de forer leurs terres pour recueillir le gaz de schiste.
Steve Butler est naïvement convaincu du bienfait de sa démarche, il a grandi dans un coin perdu de l'Iowa, il a vu enfant le désastre social causé par la fermeture d'une usine , il voit sincérement dans le gaz de schiste une manne inespérée pour ces paysans qui vivent à la limite de la pauvreté. Le tête à claque c'est finalement le militant écologiste débarquant dans le village pour soutenir un ancien physicien retraité reconverti dans l'enseignement qui a dénoncé lors d'une réunion les dangers du forage et les risques de pollution, semant le doute chez les habitants... mais les ressources des grandes entreprises sont sans limites.
C'est une véritable trouvaille de faire du représentant de la société, un type sympathique et sincère dans sa démarche, c'est d'ailleurs les raisons qui lui ont fait avoir d'excellents résultats dans ce travail. Ce film offre une plongée dans l'Amérique profonde des campagnes où le soir les habitants aiment se retrouver autour d'un verre, chantant "dancing in the dark" de Bruce Springsteen. Il filme une Amérique où les parents trop pauvres ne pourront pas envoyer leurs enfants à l'université devenu inaccessible. C'est sur cette pauvreté et ce désespoir que surfent les grands groupes pour confisquer à ces habitants, leurs derniers biens et les priver de toute fierté: leurs terres.
Nous ne mettons pas ce film au sommet de l’œuvre de Gus Van Sant, nous ne sommes pas au niveau de Elephant ou Paranoid Park. Pour autant ce film est plus qu'honorable, avec des plans particulièrement réussis de cette campagne, filmée du ciel nous en découvrons toute la géographie, territoire de parcelles aux tracés géométriques.
Une histoire simple où deux représentants d'une grande société du secteur de l'énergie, Steve Butler (Matt Damon) et Sue Thomason (Frances Mc Dormand) sont persuadés qu'ils parviendront à faire signer aux habitants d'un petit village étranglés par les ravages de la crise économique l' autorisation de forer leurs terres pour recueillir le gaz de schiste.
Steve Butler est naïvement convaincu du bienfait de sa démarche, il a grandi dans un coin perdu de l'Iowa, il a vu enfant le désastre social causé par la fermeture d'une usine , il voit sincérement dans le gaz de schiste une manne inespérée pour ces paysans qui vivent à la limite de la pauvreté. Le tête à claque c'est finalement le militant écologiste débarquant dans le village pour soutenir un ancien physicien retraité reconverti dans l'enseignement qui a dénoncé lors d'une réunion les dangers du forage et les risques de pollution, semant le doute chez les habitants... mais les ressources des grandes entreprises sont sans limites.
C'est une véritable trouvaille de faire du représentant de la société, un type sympathique et sincère dans sa démarche, c'est d'ailleurs les raisons qui lui ont fait avoir d'excellents résultats dans ce travail. Ce film offre une plongée dans l'Amérique profonde des campagnes où le soir les habitants aiment se retrouver autour d'un verre, chantant "dancing in the dark" de Bruce Springsteen. Il filme une Amérique où les parents trop pauvres ne pourront pas envoyer leurs enfants à l'université devenu inaccessible. C'est sur cette pauvreté et ce désespoir que surfent les grands groupes pour confisquer à ces habitants, leurs derniers biens et les priver de toute fierté: leurs terres.
Nous ne mettons pas ce film au sommet de l’œuvre de Gus Van Sant, nous ne sommes pas au niveau de Elephant ou Paranoid Park. Pour autant ce film est plus qu'honorable, avec des plans particulièrement réussis de cette campagne, filmée du ciel nous en découvrons toute la géographie, territoire de parcelles aux tracés géométriques.
Le film se révèle par l’ingéniosité du récit être une charge particulièrement efficace contre les puissants de l'Amérique. Gus Van Sant après Harvey Milk signe un grand film citoyen.
J'ai beaucoup aimé ce film. Ce n'est pas un chef d'oeuvre mais il est simple et efficace. J'ai aimé cette sobriété qui manque souvent au cinéma américain.
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