La Mouche est le remake d'un film de 1958 de Kurt Neuman "la mouche noire", où un physicien Seth Brundle travaille sur la téléportation dont le principe est de transporter d'une cabine à une autre un objet. Cela fonctionne tellement bien que le savant se lance dans la téléportation d'êtres vivants, la première expérience réalisée avec un babouin s'avère un échec, mais à force de travail, le physicien résout tous les problèmes, il connait enfin la réussite, il ne lui reste plus qu'à gravir la dernière marche de sa recherche, téléporter l'être humain, il en sera le cobaye.Mais il ne réalise pas lors de l'expérience qu'une mouche a pénétré dans la cabine, leurs deux corps fusionnent...Si dans un premier temps, son apparence est la même, la mouche semble prendre peu à peu le dessus.
Ce film est devenu très rapidement un classique du cinéma de science fiction quasiment dés sa sortie, un incontournable que nous avons eu plaisir à revoir. Il nous est venu à cette occasion quelques réflexions:
Ce film est devenu très rapidement un classique du cinéma de science fiction quasiment dés sa sortie, un incontournable que nous avons eu plaisir à revoir. Il nous est venu à cette occasion quelques réflexions:
- Mel Brooks a été un merveilleux producteur, celui qui fut l'auteur "d'énormes comédies" eut un flair redoutable, il a produit notamment deux des plus grands films des années 80: Elephant Man de David Lynch et La mouche de David Cronenberg. Qu'hommage lui soit rendu !
- Le problème avec les films des années 80, c'est l'esthétique de l'époque et notamment celle des coiffures qui résistent assez mal au temps. Geena Davis et Jeff Goldblum ne sont pas vraiment pas gatés sur ce coup là. C'est la revanche des coiffeurs qui aprés avoir connu une période de vaches maigres durant les années 7O où les jeunes gens avaient la fâcheuse tendance de laisser pousser leur cheveux de manière anarchique, retrouvent leur importance, les salons vont se multiplier dans les villes.
- Le problème avec les films des années 80, c'est l'esthétique de l'époque et notamment celle des coiffures qui résistent assez mal au temps. Geena Davis et Jeff Goldblum ne sont pas vraiment pas gatés sur ce coup là. C'est la revanche des coiffeurs qui aprés avoir connu une période de vaches maigres durant les années 7O où les jeunes gens avaient la fâcheuse tendance de laisser pousser leur cheveux de manière anarchique, retrouvent leur importance, les salons vont se multiplier dans les villes.
- Mais plus passionnant et moins anecdotique est cette manière sublime et géniale qu'a eu David Cronenberg de capter les peurs de son temps. Nous sommes en 1986, le Sida fait la une de l'actualité il se raconte tout et n'importe quoi sur cette maladie et sa transmission. Les malades sont limités dans leur déplacement, ils sont menacés de perdre leur travail, les mères ne savent pas si elles vont transmettre la maladie à leur enfant. Le regard porté sur eux est alors intolérable, d'une totale inhumanité... C'est aussi cela que raconte le film de Cronenberg, où le "monstre" se découvre dans le regard de l'autre.
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