samedi 13 avril 2013

Dick Rivers en Concert.

Dans les années 60, les jeunes gens ont découvert la musique américaine, ils ont voulu jouer les petits malins en montant sur scène avec un pseudo "anglo-saxon". Trois ont traversé le temps: Johnny Halliday, Eddy Mitchell et Dick Rivers. Nous n'avons jamais eu une grande passion pour ces trois zozos, mais si les deux premiers par leur succès nous ont imposé certaines ritournelles, du troisième nous ne savons rien, incapables de citer le moindre titre. Dans notre esprit il est à Elvis ce que l’œuf de lump est au caviar, un pâle ersatz.
Mais parce que nous avons pris pour habitude d'assister chaque année au concert donné dans le cadre du festival Chorus des Hauts de Seine dans notre douce cité, nous n'avons pas voulu déroger à la règle et nous avons vaincu nos préjugés pour assister à un concert de Monsieur Dick Rivers, même si nous restons perplexes sur les motivations du programmateur du théâtre Jean Arp qui ne nous avait pas habitué à de telles excentricités.
Il est plutôt sympathique Dick, il se dégage du personnage une réelle sincérité même si nous l'avons trouvé plutôt aigri de ne pas avoir eu la reconnaissance qu'il pensait mériter.
Ces dernières années, il a su attirer les meilleurs plumes de la chanson française, après avoir travaillé avec le talentueux Joseph d'Anvers, il a récemment collaboré avec Jean Fauque qui fut un des principaux paroliers de l'immense Alain Bashung. Notons qu'à la différence de ceux qui pondent des rimes pour Johnny, ce n'est assurément pas pour remplir leur comptes en banque que ces deux là ont collaboré avec l'ex chanteur des chats sauvages.

Alors Dick sur scène? Il fait peine à voir, moumouté, le dos rond, vacillant sur ses jambes, s'il danse c'est dans sa tête car il n'y a plus de swing dans ses pieds, le pas est plus qu'hésitant... Aidé d'un prompteur, notamment pour chanter les textes de Jean Fauque, la voix est forte mais comme chaque fois nous avons du mal à supporter son timbre.
Reconnaissons lui d'être entouré de musiciens de qualité avec notamment à la guitare Oli le Baron, le groupe donne de l’énergie au répertoire du vieux rocker.
Dick Rivers a assurement une grande connaissance  de la musique américaine, country, blues, rock....mais ses versions francisées restent difficilement supportables.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

LinkWithin

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...