Salvador Dali après "de savants calculs" avait déclaré la gare de Perpignan comme centre du monde. L'erreur est patente, le centre du monde est à La Havane, le concert donné ce soir par Roberto Fonseca le prouve définitivement. Le jeu à la fois puissant et subtil du pianiste n'est pas que la simple
reproduction de la musique de ses maitres qu'il a un temps accompagné au
sein du Buena Vista Social Club, il l'a enrichie de nouvelles sonorités. Accompagnée notamment par le musicien malien, Baba Sissoko, la musique du pianiste cubain est un savant mélange des musiques venues d'Amérique et d'Afrique. Une parfaite synthèse des musiques noires dont témoignait déjà son dernier album YO dont de nombreux morceaux furent repris ce soir.
Il nous fut rare d'assister à un concert aussi brillant, de sentir une salle pleine aussi attentive tout en étant prête à exploser aux moindres variations de rythmes. Les musiciens étaient heureux de jouer, nous offrant un rare de moment de complicité qu'ils avaient décidé de partager avec leur public.
Deux heures de musique qui se terminent sur une Javanaise, un clin d’œil inspiré à notre plus talentueux compositeur de chansons populaires, Serge Gainsbourg.
Plus qu'un simple virtuose du piano, Roberto Fonseca coiffé de son célèbre chapeau révèle sur scène un charisme irrésistible, il fit lever la salle sans aucune peine, assurément le sommet du premier festival de Jazz in Clamart.
Un concert magique !
Il nous fut rare d'assister à un concert aussi brillant, de sentir une salle pleine aussi attentive tout en étant prête à exploser aux moindres variations de rythmes. Les musiciens étaient heureux de jouer, nous offrant un rare de moment de complicité qu'ils avaient décidé de partager avec leur public.
Deux heures de musique qui se terminent sur une Javanaise, un clin d’œil inspiré à notre plus talentueux compositeur de chansons populaires, Serge Gainsbourg.
Plus qu'un simple virtuose du piano, Roberto Fonseca coiffé de son célèbre chapeau révèle sur scène un charisme irrésistible, il fit lever la salle sans aucune peine, assurément le sommet du premier festival de Jazz in Clamart.
Un concert magique !
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