Chaque année,depuis 1996, il y a toujours un moment où nous avons une envie irrépressible de revoir le film d'Arnaud Desplechin " Comment je me suis disputé .... (ma vie sexuelle)" avec Paul Dedalus comme personnage principal.
Paul Dédalus (Mathieu Amalric) enseigne comme assistant, la philosophie à Nanterre, il a fait Normale Sup mais il a du mal à terminer sa thèse. Il habite chez son cousin Bob (Thibaut de Montalambert) qui a une vie sentimentale un peu compliquée partagée notamment entre une norvégienne petite nièce de Kierkegard et une jeune parisienne (Chiara Mastroianni).
Paul sort avec Esther (Emmanuelle Devos) depuis 1O ans, mais il attend qu'elle réussisse le concours d'entrée de son école d'interprète pour la quitter, il se sent responsable d'elle et ne veut pas l'abandonner tant que son avenir n'est pas assuré.
Nathan (Emmanuel Salinger) le meilleur ami de Paul a lui terminé sa thèse et a déjà été publié; sa fiancée Sylvia (Marianne Denicourt) est très belle. Personne ne le sait mais Paul et Sylvia ont une aventure.
Valérie (Jeanne Balibar) étudiante souhaite que Paul suive son DEA, elle vit avec Jean-Jacques (Denys Podalydes), le frère de Sylvia, un interne en médecine. Leur liaison est compliquée, les scènes sont courantes et violentes. Valèrie fait peur, elle raconte des histoires angoissantes, on ne sait pas si elle dit vrai ou si elle les invente. Paul succombera à son charme...
Rabier (Michel Vuillermoz) est le nouveau professeur nommé au département d'épistémologie de Nanterre. A Normale Sup, Paul et Rabier étaient les deux plus grands amis de la promo, mais ils se sont disputés. Paul ne sait plus pourquoi, mais il trouve Rabier tellement grotesque qu'il a surtout honte d'avoir pu être son ami et d'avoir co-écrit des articles avec lui.
Nous avons l'impression que Desplechin a cherché à relever un défi, ce film est comme un pari celui de rassembler dans un même film, tous les clichés du film d'auteur français (bavard, intello, parisien, narcissique....). Pendant trois heures il va rendre compte des histoires d'amours et d'amitié d'un groupe de normaliens, non seulement ils bavardent sans cesse mais il ne peuvent pas s'empêcher de raisonner. Si ces longs bavardages ne suffisaient pas, une voix off se rajoute et raconte ce qui parfois n'est pas dit, explique les rapports familiaux entre les protagonistes. La province est totalement absente de ce film, cent pour cent parisien...
Desplechin réussit un coup de maître avec ce deuxième long métrage, il nous tient en haleine pendant trois heures avec ses marivaudages. Et avec ses petites histoires, il disserte brillamment sur des grands thèmes universels, l'amitié, l'amour. La composition du film est absolument remarquable, malgré l'aspect littéraire de l'histoire, l'écriture est avant tout cinématographique, les images sont tout aussi essentielles que les mots. La lecture du scénario d'ailleurs doit être totalement incompréhensible, et ce n'est que la mise en image qui peut donner un sens à cette histoire.
Malgré les années passées, ce film n'a pas pris une ride et a gardé toute sa jeunesse. Arnaud Desplechin a depuis confirmé son talent, et peut être déjà considéré comme un des grands auteurs du cinéma français. A coup sûr en 2010, nous reverrons ce film!
Paul Dédalus (Mathieu Amalric) enseigne comme assistant, la philosophie à Nanterre, il a fait Normale Sup mais il a du mal à terminer sa thèse. Il habite chez son cousin Bob (Thibaut de Montalambert) qui a une vie sentimentale un peu compliquée partagée notamment entre une norvégienne petite nièce de Kierkegard et une jeune parisienne (Chiara Mastroianni).
Paul sort avec Esther (Emmanuelle Devos) depuis 1O ans, mais il attend qu'elle réussisse le concours d'entrée de son école d'interprète pour la quitter, il se sent responsable d'elle et ne veut pas l'abandonner tant que son avenir n'est pas assuré.
Nathan (Emmanuel Salinger) le meilleur ami de Paul a lui terminé sa thèse et a déjà été publié; sa fiancée Sylvia (Marianne Denicourt) est très belle. Personne ne le sait mais Paul et Sylvia ont une aventure.
Valérie (Jeanne Balibar) étudiante souhaite que Paul suive son DEA, elle vit avec Jean-Jacques (Denys Podalydes), le frère de Sylvia, un interne en médecine. Leur liaison est compliquée, les scènes sont courantes et violentes. Valèrie fait peur, elle raconte des histoires angoissantes, on ne sait pas si elle dit vrai ou si elle les invente. Paul succombera à son charme...
Rabier (Michel Vuillermoz) est le nouveau professeur nommé au département d'épistémologie de Nanterre. A Normale Sup, Paul et Rabier étaient les deux plus grands amis de la promo, mais ils se sont disputés. Paul ne sait plus pourquoi, mais il trouve Rabier tellement grotesque qu'il a surtout honte d'avoir pu être son ami et d'avoir co-écrit des articles avec lui.
Nous avons l'impression que Desplechin a cherché à relever un défi, ce film est comme un pari celui de rassembler dans un même film, tous les clichés du film d'auteur français (bavard, intello, parisien, narcissique....). Pendant trois heures il va rendre compte des histoires d'amours et d'amitié d'un groupe de normaliens, non seulement ils bavardent sans cesse mais il ne peuvent pas s'empêcher de raisonner. Si ces longs bavardages ne suffisaient pas, une voix off se rajoute et raconte ce qui parfois n'est pas dit, explique les rapports familiaux entre les protagonistes. La province est totalement absente de ce film, cent pour cent parisien...
Desplechin réussit un coup de maître avec ce deuxième long métrage, il nous tient en haleine pendant trois heures avec ses marivaudages. Et avec ses petites histoires, il disserte brillamment sur des grands thèmes universels, l'amitié, l'amour. La composition du film est absolument remarquable, malgré l'aspect littéraire de l'histoire, l'écriture est avant tout cinématographique, les images sont tout aussi essentielles que les mots. La lecture du scénario d'ailleurs doit être totalement incompréhensible, et ce n'est que la mise en image qui peut donner un sens à cette histoire.
Malgré les années passées, ce film n'a pas pris une ride et a gardé toute sa jeunesse. Arnaud Desplechin a depuis confirmé son talent, et peut être déjà considéré comme un des grands auteurs du cinéma français. A coup sûr en 2010, nous reverrons ce film!
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