"Si c'est Welles qui réalise, je suis d'accord." voilà ce que Chelton Heston comprend lorsqu'on lui propose un rôle dans la soif du mal , où à l'origine Orson Welles ne devait être qu’interprète... Alors les producteurs n'ont pas eu d'autre choix que de proposer au réalisateur de Citizen Kane de prendre la direction du tournage. Ce dernier accepta à condition de pouvoir réécrire le scénario. C'est sur ce malentendu que l'on doit le retour de Orson Welles à Hollywood après un long exil.
Mais la nouvelle lune de miel allait être de courte durée, peu convaincus par le résultat final, les producteurs remontent le film, faisant tourner des scènes complémentaires au tâcheron du coin. Parce qu'il avait laissé des instructions écrites, le film fut par la suite remonté selon la volonté du cinéaste. Nous pouvons penser avoir vu un film conforme aux vœux de Welles.
Il signe son retour par un travelling magistral, ouverture grandiose d'un film noir qui nous même à l'explosion d'un voiture dans une petite ville située à cheval sur la frontière americano-mexicaine. Un plan d'une maitrise diabolique qui valut à Orson Welles la considération de ses techniciens alors que ces derniers étaient souvent sceptiques en début de tournage sur la réputation de génie qui précédait le réalisateur.
Explosion qui n'est qu'un prétexte pour provoquer l'affrontement entre deux caractères opposés, un jeune flic scrupuleux mexicain (Charlton Heston) tout juste marié avec une beauté blonde américaine (Janet Leigh); et un vieux flic véreux américain aux méthodes contestables, usé par la vie, inconsolable depuis le décès violent de femme . Son seul lieu de réconfort est un bar tenu par Marlène Dietrich où il peut se saouler à l'abri des regards. Entre les deux, un bandit et de sa famille qui veulent la peau du jeune flic qui doit témoigner contre un des leurs lors d'un procès à Mexico City.
Un film noir rythmé par la musique d'Henry Mancini qui lui donne une atmosphère si particulière, un jazz frappé de Téquila. Film sombre, atmosphère de nuit, inquiétant lorsque Janet Leigh se retrouve seule dans un motel... Mais aussi des moments d'humour où nous ressentons le plaisir de Welles de tourner avec ses camarades Charlton Heston et Marlène Dietrich qui se complaisent dans cette atmosphère faustienne propre au cinéma de Welles. Son retour est un coup de maître... seuls les argentiers d'Hollywood n'ont pas su le voir.
Vu dans le cadre de notre cycle 2013, année Orson Welles... Nous n'avons pu aller au cours de cette année au bout de la filmographie de Welles. Alors nous déborderons sur l'année 2014. Pour autant nous ouvrirons un nouveau cycle " 2014, année...."
Mais la nouvelle lune de miel allait être de courte durée, peu convaincus par le résultat final, les producteurs remontent le film, faisant tourner des scènes complémentaires au tâcheron du coin. Parce qu'il avait laissé des instructions écrites, le film fut par la suite remonté selon la volonté du cinéaste. Nous pouvons penser avoir vu un film conforme aux vœux de Welles.
Il signe son retour par un travelling magistral, ouverture grandiose d'un film noir qui nous même à l'explosion d'un voiture dans une petite ville située à cheval sur la frontière americano-mexicaine. Un plan d'une maitrise diabolique qui valut à Orson Welles la considération de ses techniciens alors que ces derniers étaient souvent sceptiques en début de tournage sur la réputation de génie qui précédait le réalisateur.
Explosion qui n'est qu'un prétexte pour provoquer l'affrontement entre deux caractères opposés, un jeune flic scrupuleux mexicain (Charlton Heston) tout juste marié avec une beauté blonde américaine (Janet Leigh); et un vieux flic véreux américain aux méthodes contestables, usé par la vie, inconsolable depuis le décès violent de femme . Son seul lieu de réconfort est un bar tenu par Marlène Dietrich où il peut se saouler à l'abri des regards. Entre les deux, un bandit et de sa famille qui veulent la peau du jeune flic qui doit témoigner contre un des leurs lors d'un procès à Mexico City.
Un film noir rythmé par la musique d'Henry Mancini qui lui donne une atmosphère si particulière, un jazz frappé de Téquila. Film sombre, atmosphère de nuit, inquiétant lorsque Janet Leigh se retrouve seule dans un motel... Mais aussi des moments d'humour où nous ressentons le plaisir de Welles de tourner avec ses camarades Charlton Heston et Marlène Dietrich qui se complaisent dans cette atmosphère faustienne propre au cinéma de Welles. Son retour est un coup de maître... seuls les argentiers d'Hollywood n'ont pas su le voir.
Vu dans le cadre de notre cycle 2013, année Orson Welles... Nous n'avons pu aller au cours de cette année au bout de la filmographie de Welles. Alors nous déborderons sur l'année 2014. Pour autant nous ouvrirons un nouveau cycle " 2014, année...."