Nous avons grandi avec Charlie hebdo. De cette joyeuse bande, nous avons appris l’irrévérence, nous avons nourri notre anticléricalisme, nous avons également appris à rire de tout et surtout de la bêtise. C'est le journal de la joie de vivre en toute liberté...
Que croyaient ils ces immondes assassins en tuant ces enfants de Voltaire? Eteindre les lumières et nous plonger dans l'obscurité.... Quelle drôle d'idée ils peuvent se faire de notre douce France, n'ont ils donc pas compris que ses piliers fondateurs sont inébranlables? Ils ont voulu tuer Charlie Hebdo, ils l'ont rendu immortel. Inscrivant définitivement dans le marbre les dessins de Cabu, Wolinski, Charb, Honoré et Tignous, merveilleux caricaturistes dignes héritiers du génial Daumier. Ils sont morts comme des résistants, le feutre à la main !
Comment s'en sortir, comment rebondir, tout simplement avec plus de liberté, plus de tolérance, reprendre les mots du Maire d'Oslo lors d'un entretien donné au Monde après les terribles attentats menés par Anders Breivik et les faire notre:
« En regardant cette foule tranquille hier, les personnes innombrables qui se recueillaient, ces fleurs partout, j'ai compris que le tueur avait perdu : on le punira en réagissant avec plus de tolérance et de démocratie. Il nous a pris des êtres chers, mais pas ce que nous sommes. Il espérait entrer dans l'Histoire en délivrant un message au monde entier, il nous a soudés et renforcés. »
Nous pourrions également faire notre les mots du Roi de Norvège Harald, en reprenant la conclusion de son discours du 23 juillet 2011:
C'est quand notre nation est mise à
l'épreuve de la force que la solidarité et le courage du peuple
norvégien se font jour. […] Je m'accroche à la croyance que la liberté
est plus forte que la peur, je m'accroche à la croyance en une
démocratie et une société norvégienne ouverte. Je m'accroche à la
croyance en notre capacité à vivre librement et en sécurité dans notre
propre pays"
Nous pleurons ce soir, mais nous rirons à nouveau ...
Nous pleurons ce soir, mais nous rirons à nouveau ...
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