Abel Morales a repris les affaires de son beau-père dans le milieu du fuel. Ils sont plusieurs à se partager le marché new-yorkais, avec des méthodes peu orthodoxes. D'ailleurs Abel a les hommes du procureur sur le dos qui suspectent des malversations. Ils enquêtent sur sa prospère société alors qu'il semble avoir une réelle volonté de respecter les règles, comme il aime à dire il n'est pas son beau père. Il croit à l'idéal américain, certain que ses mérites et son travail seront reconnus
Mais depuis qu'il cherche à acquérir un terminal pétrolier qui devrait lui permettre d'écraser la concurrence, il est régulièrement racketté, ses camions et leurs marchandises sont détournés. Mais Abel refuse de céder à la panique, de répondre par la violence, il suit le chemin qu'il s'est tracé... acquérir le terminal. Mais lorsque sa banque se retire du jeu, tout devient plus compliqué... Abel n'a rien à voir avec son beau-père, mais sa belle épouse a grandi auprès de son père...
Nous comprenons dés les premiers plans l'enjeu du film. Abel signe un contrat, verse un acompte, il lui reste trente jours pour verser le solde pour devenir un heureux propriétaire mais évidemment ce qui parait simple va se compliquer.
C'est diablement filmé, chaque plan est soigné, c'est tiré à quatre épingles comme le héros du film toujours parfait... Mais le problème c'est que cela traine rapidement en longueur, il ne se passe pas grand chose ou si peu pendant deux heures. 81 était parait-il l'année la plus violente de l'histoire de New-York, nous sommes finalement restés à l'écart de cette folie, mortel ennui....
Ce film à qui nous n'avons pas grand chose à reprocher si ce n'est une certaine une vacuité scénaristique ne nous laissera pas un grand souvenir. Nous sommes bien loin de Margin call et nous ne comprenons pas l’enthousiasme qu'il peut susciter. J.C Chandor a voulu nous raconter que l'idéal américain auquel semble croire avec force Abel n'existe pas, nous étions déjà au courant...
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