Mark Olivier Everett est le groupe Eels... A lui tout seul, il a déjà composé onze albums aux humeurs sombres, il n'a toujours pas commis la moindre faute de goût. Son dernier opus est une pure merveille de 40 minutes. De sa dépression nait la lumière
François Gorin en parle parfaitement dans une critique publiée dans Télérama, en voici un extrait:
"Conçu à l'ancienne, quarante minutes à écouter d'une traite, The Cautionary Tales porte en lui la nostalgie d'un musical
de Broadway, tel qu'en écrivaient Rodgers & amp; Hart, ou George et Ira
Gershwin : exposé d'un thème, nuancier mélodique reflétant une
progression dramatique ou sentimentale... Puis le concept a voyagé. En
1959, Frank Sinatra fut avec No one cares le premier à décliner
la dépression sur tous les tons et dans les formes. Un verre de scotch
ne suffisait pas à tenir compagnie au crooner délaissé, il lui fallait
au moins un orchestre symphonique. Une décennie plus tard, les excès du
rock étant passés par là, John Lennon inaugurait lui la thérapie
chantée. Dans une mise à nu douloureuse, y compris parfois pour
l'auditeur, son premier solo post-Beatles créait sans le savoir un
genre, dont Mark Everett est l'un des héritiers."
Cette pure merveille est notre album de la semaine!
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