Les anges du péché est le premier long métrage de Robert Bresson réalisé en 1943. Premier film qui annonce une œuvre importante à venir, Robert Bresson situe l'action au cœur d'un couvent des Dominicaines de Bethanie.
Une congrégation fondée en 1856 par le père Lataste dont la première mission est de porter secours aux femmes emprisonnées, les emmener sur le chemin de la réhabilitation et le salut de leurs âmes. De nombreuses sœurs qui vivent dans le couvent se sont engagées dans les ordres à la fin de leur peine de prison.
Anne-Marie qui rejoint la congrégation au début du film, n'a pas un passé de délinquante, au contraire c'est une jeune bourgeoise issue d'un milieu convenu, elle entre d'ailleurs contre l'avis de sa mère qui aurait préféré la voir rejoindre un ordre "plus respectable".
Une congrégation fondée en 1856 par le père Lataste dont la première mission est de porter secours aux femmes emprisonnées, les emmener sur le chemin de la réhabilitation et le salut de leurs âmes. De nombreuses sœurs qui vivent dans le couvent se sont engagées dans les ordres à la fin de leur peine de prison.
Anne-Marie qui rejoint la congrégation au début du film, n'a pas un passé de délinquante, au contraire c'est une jeune bourgeoise issue d'un milieu convenu, elle entre d'ailleurs contre l'avis de sa mère qui aurait préféré la voir rejoindre un ordre "plus respectable".
Elle va entretenir une relation ambigüe avec Thérèse une jeune délinquante venue se cacher au couvent après avoir tué un homme, cette dernière multiplie les humiliations sur celle qui tente de sauver son âme. Anne-Marie glisse peu à peu vers la folie, la mère supérieure finit par renvoyer la jeune fille. Mais elle reste dans les environs, venant la nuit prier sur la tombe du fondateur de l'ordre... prête à aller jusqu'au sacrifice pour obtenir la rédemption de sa protégée...
Robert Bresson dit du cinéma sonore qu'il inventa le silence. Cette formule colle parfaitement à son art , même si ce premier film nous semble être un de ses plus bavards, peut être du fait que Jean Giraudoux a participé au scénario et qu'il nous est difficile d'imaginer un écrivain laisser le silence exprimer les choses.
Ce n'est certainement pas le film le plus abouti de Robert Bresson, mais il pose ici de nombreuses thématiques qu'il va reprendre tout au cours de sa filmographie, notamment sa réflexion autour du mal, le principe voulu par la congrégation : "les très grands pécheurs ont en eux ce qui fait les plus grands saints" ne pouvait pas le laisser indifférent. Il affiche un véritable sens du récit, son montage, ses cadrages sont d'une totale modernité, ils font que le cinéma de Robert Bresson ne se regarde pas comme un objet du passé, c'est un cinéma toujours vivant...
Film vu dans le cadre du ciné club de Claude Jean Philippe, cinéma l'Arlequin.
Film vu dans le cadre du ciné club de Claude Jean Philippe, cinéma l'Arlequin.
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