Définitivement le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt, nous avons été fort inspirés de réserver à la première heure notre visite de l'exposition consacrée au peintre américain Edward Hopper. Entrés dans les premiers, nous avons bénéficié de conditions idéales, nous permettant de prendre le temps devant chaque tableau, de pouvoir nous avancer, reculer et revenir en arrière pour mieux comprendre ou même nous retrouver seuls un long instant devant le mythique Nighthawks de 1942.
Exposition qui rappelle le parcours du peintre, ses séjours en France, et ses influences, celle des impressionnistes ou du photographe Eugéne Atget qui photographiait les bâtiments désertés... Illustrateur un temps, Hopper s'est également essayé avec succès à la gravure et l'aquarelle.
Fascinant par sa capacité à capter un sentiment, une impression, il est celui qui semble rentrer dans le domicile des gens, dans une chambre d'hôtel profitant des lumières nocturnes, pour rendre compte du sentiment de solitude au cœur de la ville. Une femme rousse revient à multiple occasion, sa femme Joséphine fut son seul modèle.
Fascinant par sa capacité à capter un sentiment, une impression, il est celui qui semble rentrer dans le domicile des gens, dans une chambre d'hôtel profitant des lumières nocturnes, pour rendre compte du sentiment de solitude au cœur de la ville. Une femme rousse revient à multiple occasion, sa femme Joséphine fut son seul modèle.
Si Hopper fascine c'est qu'il rend compte du mythe américain tel que nous le fantasmons, ces toiles racontent le quotidien américain comme un morceau de jazz ou un roman de Fitzgerald. Une Amérique mélancolique!
"Mon objectif en peinture a toujours été la transcription la plus exacte possible de mes impressions les plus intimes de la nature" Edward Hopper
Sublime...
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