lundi 16 juillet 2012

La dame à la licorne


En sortant de la filmothèque du quartier latin, il nous est parfois difficile de ne pas faire un détour par le Musée de l'hôtel de Cluny consacré au Moyen Age, pour y retrouver notamment les merveilleuses tapisseries de la Dame à la licorne, parce qu'il y a toujours quelque chose de magique à retrouver les images vues dans nos vieux manuels d'histoire. Même si le dimanche après midi n'est pas le meilleur jour pour espérer un tête à tête avec la dame.
Six tapisseries où nous retrouvons sur une ile bleue et devant un fond rouge, la jeune fille seule ou accompagnée d'une servante , toujours encadrée d'une licorne, mystérieux cheval orné d'une corne, symbole de pureté et de grâce, autour d'eux divers animaux assistent à la scène. Les cinq tapisseries représentent chacune un des cinq sens: le goût, la vue, l’ouïe, l'odorat, le toucher... et une sixième, non exposée actuellement pour des travaux de rénovation, qui fait tout le mystère de l’œuvre. La jeune femme est debout devant une tente où figure cette inscription "A mon seul désir". Elle est une source d'inspiration sans fin, un objet de débat sur le sens qu'il convient de lui donner.  A  l'interprétation de Rainer Maria Rilke qui la voit prendre un bijou dans un boite, nous préférons celle qui l'imagine renonçant à ce bien précieux, le rangeant dans sa boite ... 

Le vrai bonheur c'est se retrouver seul dans la salle sombre et se laisser transporter par le mystère de cette œuvre... pour cette fois ce fut raté!

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