Quelle belle idée de ressortir pour ses cinquante ans, le film de François Truffaut dans une version restaurée! Il y avait fort longtemps que nous n'avions revu cette histoire d'amitié absolue entre un jeune écrivain français et un jeune poète, traducteur allemand, menant une vie de bohème à Paris vers 1912. Amitié qui va se compliquer avec l'arrivée de Catherine une jeune femme au charme irrésistible,dont le sourire leur rappelle une statue vue sur une ile de l'adriatique. Jules repart dans son pays pour épouser la jeune femme. La guerre sépare les deux hommes, miraculeusement ils se retrouvent le conflit terminé sains et saufs . Jim rejoint Jules et Catherine ainsi que leur fille née durant la guerre, l'attirance entre Jim et Catherine devient de plus en plus palpable sous le regard bienveillant de Jules...
Quel plaisir de revoir ce film dont de nombreuses scènes font partie de l'inconscient collectif, la traversée d'un pont où deux acolytes font la course avec Jeanne Moreau déguisée en garçon, ou encore celle sublime où elle chante le Tourbillon écrit pour le film, accompagnée à la guitare par Bassiak (Serge Rezvani). Ce film respire la liberté, l'intelligence des esprits... Nous avions oublié ce moment où Jim raconte sans citer leurs noms l'histoire d'amour épistolaire entre Guillaume Apollinaire et une jeune professeur français d'Oran Madeleine que le poète français a juste eu l'occasion de croiser dans un train au cours d'une permission. Par l'utilisation de la voix off et son sens du romanesque ce film de François Truffaut nous semble être une source d'inspiration évidente du cinéma d'Arnaud Desplechin .
C'est un peu part hasard que François Truffaut a lu ce livre découvert chez un bouquiniste, il fut attiré avant tout par son titre accrocheur: Jules et Jim. Il a permis par cette adaptation de donner un éclairage mérité à ce roman autobiographique d'Henri Pierre Roché, inspiré par son amitié avec l’écrivain allemand Franz Hessel et son épouse Hélène Grund, les parents de Stéphane Hessel.
Quel plaisir de revoir ce film dont de nombreuses scènes font partie de l'inconscient collectif, la traversée d'un pont où deux acolytes font la course avec Jeanne Moreau déguisée en garçon, ou encore celle sublime où elle chante le Tourbillon écrit pour le film, accompagnée à la guitare par Bassiak (Serge Rezvani). Ce film respire la liberté, l'intelligence des esprits... Nous avions oublié ce moment où Jim raconte sans citer leurs noms l'histoire d'amour épistolaire entre Guillaume Apollinaire et une jeune professeur français d'Oran Madeleine que le poète français a juste eu l'occasion de croiser dans un train au cours d'une permission. Par l'utilisation de la voix off et son sens du romanesque ce film de François Truffaut nous semble être une source d'inspiration évidente du cinéma d'Arnaud Desplechin .
C'est un peu part hasard que François Truffaut a lu ce livre découvert chez un bouquiniste, il fut attiré avant tout par son titre accrocheur: Jules et Jim. Il a permis par cette adaptation de donner un éclairage mérité à ce roman autobiographique d'Henri Pierre Roché, inspiré par son amitié avec l’écrivain allemand Franz Hessel et son épouse Hélène Grund, les parents de Stéphane Hessel.
Jules et Jim, le film de François Truffaut a cinquante ans, il n'a toujours pas une ride !
"François Truffaut nous semble être une source d'inspiration évidente du cinéma d'Arnaud Desplechin . " Arnaud Desplechin est un grand admirateur de Truffaut alors bien évidement qu'il est inspiré de Truffaut, je me souviens d'un été où France Culture avait programmé une série d'émissions autour de Truffaut et un très beau entretien émouvant entre Toubiana (qui a rétabli Truffaut au sein des Cahiers) et Desplechin. Un bel hommage juste pour le plaisir ;-)
RépondreSupprimerToubiana a d'ailleurs écrit en collaboration avec Antoine De Baecque une excellente biographie sur François Truffaut. Nous sommes frustrés d'avoir raté ces entretiens sur France Culture...
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