Chronique familiale, racontée par le fils cadet, Ah-Hsiao surnommé "a-ha" chouchou de la famille que nous voyons passer de l'enfance à l'age adulte. La famille est partie vivre à Taiwan au gré des mutations du père. Ils finissent par s'installer définitivement sur l'ile alors que le père est sérieusement malade des poumons, ce dernier présent dans la maison semble vivre à l'écart de sa famille ... A-ha est un enfant turbulent mais qui réussit ses examens scolaires, adolescent il devient plus renfrogné, engagé dans une bande de quartiers, il fait les 400 coups. Ces résultats scolaires s'en ressentent ...
La période voit la mort successive du père, de la mère victime d'un cancer de la gorge, puis c'est la mamie qui disparait alors qu'elle avait perdu depuis un certain temps ses repères. A-Ha livré à lui même doit rentrer dans l'âge adulte.
Au delà de la chronique familiale, le film donne un aperçu de la vie d'un territoire qui se sent en permanence menacé par son voisin chinois.
Au delà de la chronique familiale, le film donne un aperçu de la vie d'un territoire qui se sent en permanence menacé par son voisin chinois.
Un cinéma sans esbroufe, de sublimes plans fixes, ce récit autobiographique du cinéaste taïwanais bouleverse par son humanité. Un film truffaldien à la mélancolie fordienne, magnifique !
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