Il est parfois étonnant de voir les nouvelles de décés se succéder dans un court délai. Le cas le plus célèbre est peut être la mort de Jean Cocteau intervenue 24 heures après celle de Edith Piaf.
Rien ne semble relier Jean-Bertrand Pontalis de Nagisa Oshima tous deux décéder ce jour, si ce n'est que le philosophe, psychanalyste français a surement été spectateur des films du cinéaste japonais. Ils ont été tous les deux des témoins avisés de leur temps.
Si nous reconnaissons l'importance de ces artistes, nous devons convenir qu'ils ne font pas partie de nos favoris, surement par ignorance.
Si nous reconnaissons l'importance de ces artistes, nous devons convenir qu'ils ne font pas partie de nos favoris, surement par ignorance.
Si nous avons vu des films de Oshima, dont l'empire des sens qui fut une date importante de l'histoire du cinéma ou Furyo un succès international, avec notamment la présence de David Bowie au sommet de sa gloire, nous n'avons jamais été totalement emballés par son cinéma nous y sommes restés quelque peu étrangers. Il fut le porte drapeau de la nouvelle vague japonaise avec notamment un film qui le fit connaître "Contes cruels de la jeunesse." dont nous avons un souvenir lointain plutôt positif...
De Jean-Bertrand Pontalis dont nous savons qu'il fut un disciple de Sartre avant de se passionner pour la psychanalyste et la pensée de Jacques Lacan, nous n'avons lu aucun livre et c'est surement un tort. Mais nous avions toujours plaisir à l'écouter à la radio ou à la télévision. La dernière fois, il nous semble que c'était à la grande librairie où il était invité en compagnie de Anne Wiazemski; cet été, il tenait une chronique dans une émission du matin sur France Inter. Il se dégageait de sa voix, une grande sagesse, il imposait le silence et la réflexion...
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