Seungjun, professeur en province, vient passer quelques jours à Séoul. Retour qui lui permet de renouer des liens avec le temps passé, une époque où il était cinéaste, auteur de quatre longs métrages. Il retrouve pour une nuit son ancienne fiancée avant de la quitter définitivement, mais c'est surtout avec son ami Yungho qui a la fâcheuse manie de garder son téléphone coupé qu' il cherche à renouer le contact. Les deux compères finissent par se retrouver, ils passent leurs soirées dans un bar "le roman" avec Boram l'amie de Yungho, soirées alcoolisées faites de digressions verbales. Seugjun passe une nuit avec la patronne de l'établissement, mais au petit matin il la quitte...
Portrait d'un homme en pleins doutes, fuyant toute sorte d'attachement sentimental, il est en permanence dans l'indécision. L'inspiration l'a quitté, son séjour à Séoul lui renvoie en permanence l'image d'un cinéaste du passé, le séjour est un échec, une longue errance. Hong Sangsoo nous offre une variation d'une même scène autour d'une table de bar qui se renouvelle chaque soir, invariablement filmée selon le même plan avec des dialogues qui ne sont pas sans rappeler le cinéma de Rohmer.Un des plus beaux moments du film. Une image sublime d'une grande douceur, un film d'une douce mélancolie, un très beau moment de cinéma. Nous avons aimé Séoul sous la neige.
Film vu au Champo !
Je ne suis pas une très grande fan de Rohmer (pardonnez-moi), mais j'ai très envie de découvrir ce film...
RépondreSupprimerNous non plus, nus ne sommes pas très fan, il nous ennuie profondément, mais on dit lui reconnaitre une influence énorme sur le cinéma d'auteur...
RépondreSupprimerIl y en a un que nous avons adoré, c'est "l'anglaise et le duc"