vendredi 3 janvier 2014

Tel père, Tel fils - Hirokazu Korida

Ryoada, est un homme comblé, architecte passionné par son métier auquel il consacre toute son énergie. Il est époux d'une femme charmante, qui s'occupe de son foyer et élève leur fils unique âgé de six ans. Il souhaiterait juste que son enfant soit plus brillant dans ses activités et notamment au piano....
Cet équilibre harmonieux s’effondre lorsque le couple est convoqué à l’hôpital, on leur apprend qu'il y a eu un souci,  que leur fils n'est pas le leur... il y a eu un échange malheureux avec l'enfant d'un modeste commerçant. Le père dit ses mots terribles: "je comprends mieux alors..."
Les deux familles malgré leurs différences sociales se rapprochent, échangent les enfants pour un week-end, puis sur des périodes plus longues sans savoir quelle décision prendre à terme...
Le film reprend ici l'idée du film  de Etienne Chatiliez, "la vie est un long fleuve tranquille.", mais la comparaison s'arrête là tant le film du japonais Hirokazu Korida s'avère un petit bijou subtil, pudique et raffiné bien loin de la comédie indigeste du publiciste français.
Véritable réflexion sur la filiation et sur la réalité des liens du sang, les femmes sont toutes parfaites dans ce film par leur réflexion sensible, intelligente remplie d'humanité... Ryoada va faire un vrai travail sur lui même, alors que jusque là il ne s'investissait pas vraiment dans sa vie de famille si ce n'est pour donner un jugement souvent cassant sur les performances de son fils il devient un vrai père... cette épreuve est un apprentissage. Sublime!

1 commentaire:

  1. J'ai adoré ce film j'ai écrit un billet sur ce film coup de coeur pour moi ! Tout y est - le jeu des acteurs, la subtilité, l'humilité et l'amour des parents et une critique subtile sur la condition des hommes et des femmes au Japon.

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