Il ne pleuvait pas ce jour à Nantes, mais c'est à Barbara que nous avons pensé en arrivant dans la grande cité de Loire Atlantique. Barbara mais aussi à l'enfance de Jacques Demy dont Agnès Varda a tiré un film merveilleux, Jacquot de Nantes.
Nantes ce fut une découverte, et une heureuse découverte. Nous avons fait un long parcours après avoir découvert l'histoire de la cité au château des ducs de Bretagne. Une ville placée sous le patronage d'Anne de Bretagne, une femme forte, épouse de deux Rois de France qui fit don de son cœur à sa mort à la cité nantaise. C'est aussi une histoire sinistre et tragique puisque Nantes fut une place forte de la traite des noirs, un commerce qui fit la fortune de la ville , ce passé nauséabond fut longtemps occulté.
Nous avons pu découvrir une ville marquée par son passé royal comme peuvent en témoigner les différentes places, mais loin de s'être cloitrée dans son passé, elle a su se projeter avec audace dans l'avenir. Et si nous avons traversé évidement le passage de la Pommeraye, nous avons aimé découvrir l'ile nantaise qui a perdu son industrie mais qui a su rénover l'espace sans oublier son passé ouvrier. Le palais de Justice dessiné par Jean Nouvel à coté d'une école d'architecture ou des œuvres contemporaines de Daniel Buren et Patrick Bouchain.... démontrant la vitalité nouvelle d'un lieu où nous avons croisé un éléphant de bois géant et mobile qui enchantait les visiteurs. Les nombreux bars laissent imaginer une vie nocturne festive...
Nous avons aimé Nantes, pour la place laissée aux vélos, aux tramways, pour sa capacité à regarder son passé sombre, à rénover les anciens sites industriels, cette ville nous a fait pensé à Berlin... une ville où la qualité de vie est nous semble-t-il au cœur des préoccupations...nous ne sommes pas repartis le coeur chagrin
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire