Pour clore sa tournée de printemps, Jean-Louis Murat a choisi un lieu mythique des nuits parisiennes de la fin des années 70 et du début des années 80. Salle devenue sage où le public se retrouve installé dans des fauteuils, peu enclin à secouer son popotin.Le chanteur sublimement goujat s'en plaint dans une des rares paroles prononcée au cours de la soirée: "C'est chiant ces salles, j'ai l'impression de baiser une morte. "
Un Murat égal à lui même qui nous a fortement séduit ...
Une formation réduite, un batteur (Stéphane Raynaud), un bassiste (Christopher Thomas) et aux claviers (Gael Rakotondabre) pour reprendre les morceaux de son dernier album Babel. Il ouvre la session avec Chant Soviet, le son n'est pas très bon mais nous avons tout de suite compris que la soirée serait électrique et totalement rock, un choix radical ... Nous avons vite fait le deuil des merveilleux cuivres du Delano Orchestra entendus sur l'album, cette version rock nous confirmant toutefois que ses dernières chansons sont de véritables pépites.... Les ronces, Mujabe Ribe, Neige et pluie au Sancy, donnent toute sa dimension au concert qui n'a jamais cessé de monter en puissance, pour se clore sur un unique rappel Qu'est ce qu'au fond du coeur. Il a su ce cher Jean Louis réveiller "la morte" piquée au vif et peut-être même les fantômes qui doivent encore hanter ce haut lieu passé de la nuit .
Un concert qui nous rappelle que définitivement Babel est un album majestueux et que si Murat monte sur scène c'est pour que l'on vienne l'écouter et non point l'aimer ... Magnifique !
Un concert qui nous rappelle que définitivement Babel est un album majestueux et que si Murat monte sur scène c'est pour que l'on vienne l'écouter et non point l'aimer ... Magnifique !
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