Jean Daragane s'étonne d'entendre la sonnerie de son téléphone. Tenté de ne pas répondre il finit par décrocher devant l'insistance du correspondant. Un inconnu, Gilles Ottolini lui annonce avoir mis la main sur un carnet d'adresses qu'il avait perdu. Ils se donnent rendez-vous dans un bar, où Guy accompagné d'une amie interroge Jean sur un nom figurant dans le carnet, Guy Torstel. Il est intéressé car ce nom apparait dans un fait divers qu'il est en train d'étudier.
Agacé par l'insistance du Jeune homme, Jean n'a pas le désir de fouiller dans son passé pour tenter de retrouver les souvenirs de cet homme qui ne lui évoque plus rien. Mais poussé par la jeune fille, il finit par se piquer au jeu ... replonger dans ses jeunes années du coté de Saint Leu alors qu'il était entouré par des adultes peu scrupuleux aux affaires plutôt louches...Une femme Annie Astrand l'avait pris sous son aile ... Plus tard il écrivit son premier roman "le noir de l'été" comme on lance une bouteille à la mer, un signal envoyé à la jeune femme dont il espérait retrouver la trace.
Un roman qui se promène élégamment entre présent et passé où nous croisons le personnage à l'aube de sa vieillesse, enfant puis jeune homme.
En préambule du texte, Modiano cite Stendhal donnant une parfaite définition de l'atmosphère qui se dégage des romans de l'auteur de Dora Bruder: "Je ne puis donner la réalité des faits, je n'en puis présenter que l'ombre."
Agacé par l'insistance du Jeune homme, Jean n'a pas le désir de fouiller dans son passé pour tenter de retrouver les souvenirs de cet homme qui ne lui évoque plus rien. Mais poussé par la jeune fille, il finit par se piquer au jeu ... replonger dans ses jeunes années du coté de Saint Leu alors qu'il était entouré par des adultes peu scrupuleux aux affaires plutôt louches...Une femme Annie Astrand l'avait pris sous son aile ... Plus tard il écrivit son premier roman "le noir de l'été" comme on lance une bouteille à la mer, un signal envoyé à la jeune femme dont il espérait retrouver la trace.
Un roman qui se promène élégamment entre présent et passé où nous croisons le personnage à l'aube de sa vieillesse, enfant puis jeune homme.
En préambule du texte, Modiano cite Stendhal donnant une parfaite définition de l'atmosphère qui se dégage des romans de l'auteur de Dora Bruder: "Je ne puis donner la réalité des faits, je n'en puis présenter que l'ombre."
Un roman plus mélancolique d'un Patrick Modiano devenu étranger dans sa propre ville dont il a arpenté toutes les rues au fil des années: "Au cours des cinquante dernières années, il était souvent passé par là, et même dans son enfance, quand sa mère l'emmenait,un peu plus haut sur le boulevard, au grand magasin du Printemps. Mais ce soir, cette ville lui semblait étrangère. Il avait largué toutes les amarres qui pouvaient encore le relier à elle, ou bien c'est elle qui l'avait rejeté".
Nous aimons passionnément les romans de Patrick Modiano. Comme à chaque fois, nous sommes envoutés par le charme mystérieux qui s'en dégage.
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