Dans ce troisième épisode de la trilogie autobiographique du cinéaste, nous retrouvons Jamie à l'orphelinat. Ce placement se révèle bénéfique à l'enfant qui est pris en charge par un directeur humain, même si les conditions de vie sont rudes, l'humanité du pédagogue rend l'environnement supportable. Jamie est parfois emporté par des accès de colères, mais on lui voit enfin esquisser un sourire. Son père vient le rechercher pour le ramener au domicile familial mais surtout pour le faire travailler à la mine. Jamie s'enfuit de cet environnement détestable, après avoir été livreur nous le retrouvons en Egypte, dans les rangs de l'armée anglaise où il découvre l'amitié avec son voisin de chambre... Apaisé à la fin de son service, il rêve de devenir peintre ou réalisateur de cinéma, une nouvelle vie commence pour Jamie qui projette de s'installer à Londres.
Cette troisième partie moins sombre notamment dans sa deuxième moitié où à travers l'amitié mais aussi la littérature, Jamie s'ouvre à la vie, clôt magnifiquement cette trilogie.
Avec le même sens de l'économie, Bill Douglas revient sur son parcours qui nous rappelle que si il existait bien une vertu au service militaire c'était de sortir des jeunes de leur milieu, de les obliger à se déplacer vers de nouveaux horizons...
Sublime découverte !
Avec le même sens de l'économie, Bill Douglas revient sur son parcours qui nous rappelle que si il existait bien une vertu au service militaire c'était de sortir des jeunes de leur milieu, de les obliger à se déplacer vers de nouveaux horizons...
Sublime découverte !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire