C'est un peu par hasard et parce que la météo s'avère peu clémente que nous nous retrouvons à Tarbes, le jour même de la réouverture du Musée des Hussards situé au cœur du jardin Massey, sublime parc. Et c'est finalement avec une certaine réjouissance que nous nous lançons dans une tournée des musées provinciaux.
Si la ville de Tarbes possède une collection sans équivalent sur les hussards, c'est qu'elle fut une terre d'élevage de chevaux dont le "tarbais" .
Hussard mot d'origine hongroise est un corps d'armée composé de cavaliers qui connut son heure de gloire avec les guerres napoléoniennes. Mais ces troupes eurent aussi à accomplir de basses besognes durant la commune de Paris, et les années suivantes pour réprimer des mouvements sociaux. Son dernier baroud d'honneur, elle le mena en 1940 où les hommes partirent à l'assaut des chars ennemis, ils firent preuve d'un grand courage et ne mirent fin au combat que sur ordre.
La collection est composée d'uniformes et d'armes venus de toutes les armées européennes mais également de l’armée américaine, les couleurs finissent par disparaître avec le début de la guerre de position après novembre 14 . Les costumes prussiens font un drôle d'effet avec une sinistre tête de mort pour ornementer leur colback .
En passant par les salles consacrées aux collections de tableaux, nous venons à nous découvrir une passion pour les peintures des musées de province, et nous avons le désir de nous lancer dans un florilège des "plus resplendissantes croutes" découvertes lors de nos différentes visites.
Nous avons retenu pour ouvrir cette nouvelle collection une toile de Jean-Leon Gerome "Idylle, l'innocence ou Daphnis et Chloe" de l'école française du XIX éme.
Les Carmadou se promènent ! Jolies vacances toujours intelligemment occupées... Retour le 22 ? Hein ?^^
RépondreSupprimerAh, le XIXème!
RépondreSupprimerQue ferions-nous sans ses croûtes?
Pas de retour dans le 22, mais une procuration qui fut un grand moment de vie dans un commissariat,plus de 3/4 heures pour obtenir satisfaction.
RépondreSupprimerCe fut un grand moment.
L'idée de faire une collection de "croutes" donne un vrai sens à nos visites dans les petits musées de province où chacun veut son musée mais tous n'ont pas de quoi couvrir les murs...