Eric Reinhardt a fait le choix de nous révéler rapidement la fin de son histoire, la mort d'origine criminelle de Victoria et la garde à vue de David son amant premier suspect vite relâché, personnage principal de son dernier roman. S'il refuse ainsi tout effet de surprise il crée un vrai suspens en nous donnant le désir de savoir comment un tel désastre a pu avoir eu lieu.
David enfant d'un milieu modeste, a réussi ses études d'architecte, mais il a renoncé à exercer son art, il est devenu conducteur de travaux, il est celui qui coordonne tous les corps de métier. C'est sur lui que repose la responsabilité de respecter les délais de livraison. Il est marié à Sylvie rencontrée alors qu'il était jeune étudiant. Le père de Sylvie, militaire bêtement borné n'a jamais accepté cette liaison. Sylvie plonge dans une grave dépression qui l'oblige à cesser ses études, David reste à ses cotés, elle rompt avec sa famille. La mort accidentelle de ses parents rend cette rupture définitive. David ne peut quitter sa femme restée fragile. Le chantier en cours est celui d'une tour en forme d'éclair qui doit être la plus haute du quartier de la Défense, les délais imposés semblent impossibles, la pression qui pèse sur ses épaules est énorme...
Victoria mariée à un musicien est la DRH d'un groupe mondial , elle parcourt le monde et accumule les miles, elle aime avec passion son métier. Elle ferme les usines et pratique les plans sociaux sans aucun scrupule... elle vit principalement à Londres, elle croit dans les lois "intangibles" de l'économie libérale!
David et Victoria (tiens comme les Beckam, nous venons de le découvrir en tapant les deux prénoms) se croisent par hasard, c'est le coup de foudre, s'engage alors une liaison faite de rencontres dans les hôtels de luxe, d'échanges de courriels et de SMS...jusqu'au drame final.
Beaucoup de sexe , mais en même temps ces scènes semblent indispensables pour définir la relation entre David et Victoria, puisque c'est le plaisir mutuel qu'ils ont à faire l'amour qui les pousse sans cesse à se revoir, voulant toujours aller plus loin dans leur plaisir. Faire de l'argent et jouir semblent être les deux seules obsessions de Victoria, et ceci sans aucune interrogation à l'inverse de David beaucoup plus torturé et doté d'une vraie conscience sociale,.
Reinhard confirme son fétichisme déjà remarqué dans son précédent roman "Cendrillon" pour les hauts talons et notamment pour les modèles "Christian Louboutin".
Mais ce roman n'est pas uniquement le compte rendu d'un adultère, c'est aussi une description des principes qui régissent notre économie et du cynisme de ceux qui la dirigent c'est le coté "balzacien" du roman. Après avoir décrit le monde des traders dans "cendrillon" avant même la crise bancaire, il nous donne ici un descriptif précis d'un groupe mondial et de ses méthodes où l'humanisme n'a aucune place et des mœurs sans concession du monde des travaux publics... Le monde semble appartenir aux financiers sans scrupule, c'est effrayant !
Nous avions beaucoup aimé son précédent roman, c'est avec plaisir que nous nous sommes plongés dans celui-ci qui nous tient en haleine tout au long de ses 500 pages. Un grand roman politique!
David enfant d'un milieu modeste, a réussi ses études d'architecte, mais il a renoncé à exercer son art, il est devenu conducteur de travaux, il est celui qui coordonne tous les corps de métier. C'est sur lui que repose la responsabilité de respecter les délais de livraison. Il est marié à Sylvie rencontrée alors qu'il était jeune étudiant. Le père de Sylvie, militaire bêtement borné n'a jamais accepté cette liaison. Sylvie plonge dans une grave dépression qui l'oblige à cesser ses études, David reste à ses cotés, elle rompt avec sa famille. La mort accidentelle de ses parents rend cette rupture définitive. David ne peut quitter sa femme restée fragile. Le chantier en cours est celui d'une tour en forme d'éclair qui doit être la plus haute du quartier de la Défense, les délais imposés semblent impossibles, la pression qui pèse sur ses épaules est énorme...
Victoria mariée à un musicien est la DRH d'un groupe mondial , elle parcourt le monde et accumule les miles, elle aime avec passion son métier. Elle ferme les usines et pratique les plans sociaux sans aucun scrupule... elle vit principalement à Londres, elle croit dans les lois "intangibles" de l'économie libérale!
David et Victoria (tiens comme les Beckam, nous venons de le découvrir en tapant les deux prénoms) se croisent par hasard, c'est le coup de foudre, s'engage alors une liaison faite de rencontres dans les hôtels de luxe, d'échanges de courriels et de SMS...jusqu'au drame final.
Beaucoup de sexe , mais en même temps ces scènes semblent indispensables pour définir la relation entre David et Victoria, puisque c'est le plaisir mutuel qu'ils ont à faire l'amour qui les pousse sans cesse à se revoir, voulant toujours aller plus loin dans leur plaisir. Faire de l'argent et jouir semblent être les deux seules obsessions de Victoria, et ceci sans aucune interrogation à l'inverse de David beaucoup plus torturé et doté d'une vraie conscience sociale,.
Reinhard confirme son fétichisme déjà remarqué dans son précédent roman "Cendrillon" pour les hauts talons et notamment pour les modèles "Christian Louboutin".
Mais ce roman n'est pas uniquement le compte rendu d'un adultère, c'est aussi une description des principes qui régissent notre économie et du cynisme de ceux qui la dirigent c'est le coté "balzacien" du roman. Après avoir décrit le monde des traders dans "cendrillon" avant même la crise bancaire, il nous donne ici un descriptif précis d'un groupe mondial et de ses méthodes où l'humanisme n'a aucune place et des mœurs sans concession du monde des travaux publics... Le monde semble appartenir aux financiers sans scrupule, c'est effrayant !
Nous avions beaucoup aimé son précédent roman, c'est avec plaisir que nous nous sommes plongés dans celui-ci qui nous tient en haleine tout au long de ses 500 pages. Un grand roman politique!
Il attend sagement dans ma bibliothèque, cet article me donne envie de me dépêcher de m'y attaquer !
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