Risibles amours est un recueil de sept nouvelles écrites entre 1959 et 1968:
Personne ne va rire: Un universitaire se retrouve dans l'embarras parce qu'il refuse d'écrire une lettre favorable à un "pseudo savant" qui cherche à placer un article dans une revue d'art. Sa vie part en vrille, il va tout perdre son poste, sa maîtresse Klara...mais parfois le mensonge n'est plus possible
La pomme d'or et de l'éternel désir: Martin est un homme marié, et il est follement amoureux de sa dame...mais il ne se lasse pas des jeux de la séduction. Lorsqu'il se retrouve avec son ami (notre narrateur) un célibataire divorcé, il ne peut s’empêcher d'aborder les jeunes filles et de retrouver ses vieux réflexes de dragueur mais dés qu'il est question de "conclure l'affaire", il se débine...
Le jeu de l'auto-stop: un jeune couple part en vacances, lors d'un arrêt à une station service, la jeune fille part aux toilettes, au retour elle s'installe sur le bord de la route et joue à l'auto stoppeuse, son ami l'embarque, s'engage alors un jeu de rôle qui n'est pas sans danger...
Le colloque: Cinq personnes, quatre médecins et une infirmière se retrouvent de nuit de garde, ils discutent de l'amour et de jeux de séduction. Ce qui semble être au départ une discussion facétieuse finit par être violent ...
Que les vieux cèdent la place aux jeunes morts: Un homme recroise une femme qu'il n'a plus vue depuis 15 ans et dont il a été follement amoureux. Il est toujours tiraillé par son ancien désir mais la dame n'est plus aussi jeune....
Le Docteur Havel vingt ans plus tard: Le docteur Havel nous l'avions croisé dans le colloque insatiable séducteur. ici nous le recroisons en cure dans une station thermale, et il souffre de ne plus sentir les regards se posaient sur lui, de ne plus "être attractif". Il invite sa jeune épouse une actrice célèbre à venir partager une journée avec lui... A la suite de cette visite, il n'est plus un anonyme, il revit...
Edouard et dieu: Pour Edouard, Dieu n'est pas une question très importante, il n'a aucune difficulté à se faire passer pour en homme de foi pour séduire Klara une jeune fille très pieuse.
Mais lorsqu'il est surpris, priant, par la directrice de l'établissement où il est instituteur, sa situation se complique....
Milan Kundera a longtemps cherché sa voie: musicien, poète, auteur dramatique, avant de découvrir que l'art romanesque était son univers. Il développe ici des thèmes qui lui sont chers: l'amour, la fidélité, la séduction mais aussi l'identité, l'apparence et le regard des autres... Le regard de l'auteur est lucide et il se dégage une forme de tristesse.Tout semble gris, une couleur propre aux régimes soviétiques. Si l'amour semble être le seul espace de liberté dans cet univers stalinien, il n'est pas pour autant source de bonheur... Les personnages ne peuvent pas s'émanciper dans ce régime où les situations absurdes se croisent à chaque coin de rue, où la situation sociale de chacun peut être bouleversée du jour au lendemain. La première nouvelle "personne ne va rire" est un vrai bijou, un bref résumé de la situation du citoyen dans l'univers communiste, le personnage découvre l'aspect comique de sa situation dans un monde où le rire n'est pas permis... Kafkaïen!
Ce regard sur l'amour et le couple n'est pas sans nous faire penser à celui du cinéaste de Ingmar Bergman. On rit certes, le titre du recueil n'est pas faux, mais ce n'est pas de la farce c'est plutôt un rire grinçant, c'est surtout un grand plaisir de lecture!
Personne ne va rire: Un universitaire se retrouve dans l'embarras parce qu'il refuse d'écrire une lettre favorable à un "pseudo savant" qui cherche à placer un article dans une revue d'art. Sa vie part en vrille, il va tout perdre son poste, sa maîtresse Klara...mais parfois le mensonge n'est plus possible
La pomme d'or et de l'éternel désir: Martin est un homme marié, et il est follement amoureux de sa dame...mais il ne se lasse pas des jeux de la séduction. Lorsqu'il se retrouve avec son ami (notre narrateur) un célibataire divorcé, il ne peut s’empêcher d'aborder les jeunes filles et de retrouver ses vieux réflexes de dragueur mais dés qu'il est question de "conclure l'affaire", il se débine...
Le jeu de l'auto-stop: un jeune couple part en vacances, lors d'un arrêt à une station service, la jeune fille part aux toilettes, au retour elle s'installe sur le bord de la route et joue à l'auto stoppeuse, son ami l'embarque, s'engage alors un jeu de rôle qui n'est pas sans danger...
Le colloque: Cinq personnes, quatre médecins et une infirmière se retrouvent de nuit de garde, ils discutent de l'amour et de jeux de séduction. Ce qui semble être au départ une discussion facétieuse finit par être violent ...
Que les vieux cèdent la place aux jeunes morts: Un homme recroise une femme qu'il n'a plus vue depuis 15 ans et dont il a été follement amoureux. Il est toujours tiraillé par son ancien désir mais la dame n'est plus aussi jeune....
Le Docteur Havel vingt ans plus tard: Le docteur Havel nous l'avions croisé dans le colloque insatiable séducteur. ici nous le recroisons en cure dans une station thermale, et il souffre de ne plus sentir les regards se posaient sur lui, de ne plus "être attractif". Il invite sa jeune épouse une actrice célèbre à venir partager une journée avec lui... A la suite de cette visite, il n'est plus un anonyme, il revit...
Edouard et dieu: Pour Edouard, Dieu n'est pas une question très importante, il n'a aucune difficulté à se faire passer pour en homme de foi pour séduire Klara une jeune fille très pieuse.
Mais lorsqu'il est surpris, priant, par la directrice de l'établissement où il est instituteur, sa situation se complique....
Milan Kundera a longtemps cherché sa voie: musicien, poète, auteur dramatique, avant de découvrir que l'art romanesque était son univers. Il développe ici des thèmes qui lui sont chers: l'amour, la fidélité, la séduction mais aussi l'identité, l'apparence et le regard des autres... Le regard de l'auteur est lucide et il se dégage une forme de tristesse.Tout semble gris, une couleur propre aux régimes soviétiques. Si l'amour semble être le seul espace de liberté dans cet univers stalinien, il n'est pas pour autant source de bonheur... Les personnages ne peuvent pas s'émanciper dans ce régime où les situations absurdes se croisent à chaque coin de rue, où la situation sociale de chacun peut être bouleversée du jour au lendemain. La première nouvelle "personne ne va rire" est un vrai bijou, un bref résumé de la situation du citoyen dans l'univers communiste, le personnage découvre l'aspect comique de sa situation dans un monde où le rire n'est pas permis... Kafkaïen!
Ce regard sur l'amour et le couple n'est pas sans nous faire penser à celui du cinéaste de Ingmar Bergman. On rit certes, le titre du recueil n'est pas faux, mais ce n'est pas de la farce c'est plutôt un rire grinçant, c'est surtout un grand plaisir de lecture!
Miam ! Je ne les connais pas celles-ci mais j'aime beaucoup ce qu'il a écrit à cette époque. D'ailleurs dans La Valse aux Adieux que j'ai "refeuilleté" on trouve cette ambiance encore plus décalée car ça se passe dans une station thermale kitchissime. C'est un grand bonhomme ! Que du plaisir...
RépondreSupprimerMerci Carmadou. Votre article donne franchement envie de lire cette ouvrage. Je vais l'acheter dès que possible. En plus cela me permettra de connaître un peu mieux l'auteur dont je n'ai lu que L'insoutenable Légèreté de l'être. Je vous dis à très bientôt car je vais faire un petit break ces deux prochaines semaines...pas trop longtemps quand même :-)
RépondreSupprimerC'est marrant "l'insoutenable légèreté de l'être" ne nous avait pas du tout séduit alors que c'est le roman qui semble avoir fait sa gloire.
RépondreSupprimerLa valse aux adieux, la plaisanterie...se lisent et se relisent avec grand plaisir.
Mais il faut aussi jeter un oeil sur son dernier roman "l'ignorance" écrit en langue française, magnifique!
Bonnes vacances!
Oups grosse faute : lire cet ouvrage et non cette :)
RépondreSupprimerEn ce qui concerne, l'Insoutenable légèreté de l'être, je n'ai pas été plus séduite que cela à la lecture du bouquin et c'est sans doute pour cela que je n'ai pas cherché à lire beaucoup plus de Kundera. Merci du tuyau en tout cas.
T es un bon wllh
SupprimerT es un bon wllh
SupprimerMerci pour "l'Ignorance", je l'avais lu quelque part mais pas noté, et comme je ne vais (hélas) pas souvent en librairie, quand j'y vais, que j'aie ai moins mon carnet dans le sac !
RépondreSupprimerBon bin je l'ai lu, pas fini et pas accroché du tout moi.
RépondreSupprimerSorry alors...c'est toute une ambiance la Tchécoslovaquie époque URSS,
RépondreSupprimerbon pour "personne ne va rire", c'est une revue d'art (la pensee plastique) et Klara n'est pas sa fiancee. Il est accuse de calomnie par la femme de M. Zaturecky.
RépondreSupprimerVous avez absolument raison, il s'agit d'une revue d'art et le terme de fiancée pour parler de Klara est ici inapproprié nous avons corrigé.
Supprimerreste que cette nouvelle nous fait chaque fois penser à la Roumanie qu'à la Tchécoslovaquie et plus particulièrement à Elena Ceaucescu, l'épouse du dernier dictateur communiste qui souhaitait se faire passer pour une grande scientifique alors qu'elle n'était aps très futée, imposant des articles à sa gloire aux universitaires.
Merci à vous.