Marciac petit village du Gers n'a pas froid aux yeux, son festival est de plus en plus grand. Marciac devient pour quinze jours le centre du monde de la planète Jazz. Marciac c'est aussi le pays du canard, qui est la deuxième vedette de ce festival, il vous est servi sous toutes ces formes sur les petits restaurants installés sur la place centrale qui reçoit le festival off.
Après avoir englouti un magret, nous nous sommes donc rendus sous le grand chapiteau assister aux deux concerts du soir.
Le premier à jouer fut le guitariste Al Di Meola et son groupe Al Di Meola World Sinfonia accompagné pour l'occasion du pianiste cubain Gonzalo Rubalcaba. Nous étions très réservés sur le dernier album de Al Di Meola "pursuit of radical Rhapsody" un mélange d'influences allant de Astor Piazzola aux Beatles donnant au tout un son World Music plutôt indigeste et ennuyeux. Les deux premiers morceaux du concert étant dans cette veine, nous avons eu peur de nous laisser engourdir par l'ennui. Mais très vite le talent des musiciens a parlé, se libérant du carcan du dernier album, le mariage du piano de Rubalcaba et de la guitare de Al Di Meola soutenu par l’accordéon de Fausto Beccalosi donne enfin toute sa mesure, ils gagnent définitivement les faveurs du public. Les rappels sont généreux, les musiciens se jouent même du bruit de la pluie tombant sur le toit du chapiteau...
En deuxième partie, nous avons eu droit à une rencontre de haut vol entre deux pianistes: le cubain Chucho Valdés et son cadet dominicain Michel Camilo...Ambiance caraïbe assurée où les deux pianistes se font face les pianos installés tête bêche, ils ont su éviter le piège du défi où chacun cherche à épater l'autre. Loin de là, les deux compères ont joué sur leur complémentarité avec un plaisir évident de partager cet instant rare, après un ultime "Summertime" de Gershiwn absolument divin ils ont laissé une salle conquise et sous le charme.... Un concert fabuleux voir ahurissant!
Après avoir englouti un magret, nous nous sommes donc rendus sous le grand chapiteau assister aux deux concerts du soir.
Le premier à jouer fut le guitariste Al Di Meola et son groupe Al Di Meola World Sinfonia accompagné pour l'occasion du pianiste cubain Gonzalo Rubalcaba. Nous étions très réservés sur le dernier album de Al Di Meola "pursuit of radical Rhapsody" un mélange d'influences allant de Astor Piazzola aux Beatles donnant au tout un son World Music plutôt indigeste et ennuyeux. Les deux premiers morceaux du concert étant dans cette veine, nous avons eu peur de nous laisser engourdir par l'ennui. Mais très vite le talent des musiciens a parlé, se libérant du carcan du dernier album, le mariage du piano de Rubalcaba et de la guitare de Al Di Meola soutenu par l’accordéon de Fausto Beccalosi donne enfin toute sa mesure, ils gagnent définitivement les faveurs du public. Les rappels sont généreux, les musiciens se jouent même du bruit de la pluie tombant sur le toit du chapiteau...
En deuxième partie, nous avons eu droit à une rencontre de haut vol entre deux pianistes: le cubain Chucho Valdés et son cadet dominicain Michel Camilo...Ambiance caraïbe assurée où les deux pianistes se font face les pianos installés tête bêche, ils ont su éviter le piège du défi où chacun cherche à épater l'autre. Loin de là, les deux compères ont joué sur leur complémentarité avec un plaisir évident de partager cet instant rare, après un ultime "Summertime" de Gershiwn absolument divin ils ont laissé une salle conquise et sous le charme.... Un concert fabuleux voir ahurissant!
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