Wellington, Paris, Hô-Chi-Minh Ville, Séoul, Bangkok, Sydney, Vancouver, Mexico, New-York...le monde est son jardin. Frédéric-Yves Jeannet nous propose un autoportrait fragmenté, lui même s'interroge sur cet exercice de style qui lui a été commandé par Colette.f : "Qu'est ce qu'un autoportrait? Contrepoint, modulation & fugue sur le matériau de ma vie toute entière versée dans mes livres." La cinquantaine est là, les amis proches commencent à disparaitre, les mots consacrés à son ami Denis Jampen lui aussi un grand voyageur sont un bel hommage.
On ouvre le livre, nous sommes saisis par cet incipit qui donne l'envie immédiate d'écouter "La nuit je mens" d'Alain Bashung: "Je me suis remis à jouir, à jouer, à rejouer ma vie aux osselets avec la mort au fond du trou, pas le noir mais l'angoisse, à fumer comme si l'emphysème était de la fantasy fiction, le cancer du poumon une invention récente, j'étais sur la voie de gauche, je doublais un camion, talonné par un coupé BMW, il ne fallait pas freiner à ce moment-là..."
Et nous continuons la lecture sans discontinuer, envoutant!
On ouvre le livre, nous sommes saisis par cet incipit qui donne l'envie immédiate d'écouter "La nuit je mens" d'Alain Bashung: "Je me suis remis à jouir, à jouer, à rejouer ma vie aux osselets avec la mort au fond du trou, pas le noir mais l'angoisse, à fumer comme si l'emphysème était de la fantasy fiction, le cancer du poumon une invention récente, j'étais sur la voie de gauche, je doublais un camion, talonné par un coupé BMW, il ne fallait pas freiner à ce moment-là..."
Et nous continuons la lecture sans discontinuer, envoutant!
Frédéric-Yves Jeannet - Osselets - Ed ARGOL
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