Ella Peterson est opératrice téléphonique à New-York, elle a fini par s'attacher à ceux dont elle est chargée de prendre les messages . Jeffrey Moss est son favori, écrivain en panne depuis qu'il s'est séparé de son partenaire d'écriture théâtrale , il n'arrive à rien alors qu'il doit rendre rapidement un synopsis . Jeffrey sombre dans la dépression et l'alcool, mais Ella et son esprit Boy Scout est prête à tout pour sauver le dramaturge...
C'est une comédie musicale écrite par Betty Comdem et Adolph Green, dans les années 50 et disons le tout de suite cette pièce fait son âge. Jean Lacornerie a bien tenté de la dépoussiérer avec une scénographie sophistiquée et des costumes colorés, mais rien n'y fait elle ne peut pas se séparer de son odeur de naphtaline avec ces vieilles chansons usées et ces blagues convenues de l'Amérique des années 50 tendance Eisenhower, impossible de ne pas sombrer rapidement dans l'ennui.
L'idée de faire chanter en anglais et dire le texte en français donne cette impression désagréable d'assister à une version doublée de la comédie musicale d'autant plus que le jeu de l'actrice principale Sophie Lenoir ne nous a pas entièrement convaincu par ses talents de chanteuse où son accent frenchie ne faisait que renforcer le coté ridicule des textes . Heureusement qu'il y avait cet ensemble des percussions claviers pour lui donner un peu de nerf.
Des chefs d’œuvres du septième art tels que Chantons sous la pluie de Gene kelly et Stanley Donen ou encore Tous en scène de Vincente Minelli peuvent nous faire fantasmer sur un âge d'or de la comédie musicale à Broadway, cette représentation vient nous rappeler que nombre de ces spectacles étaient insipides et vite démodés. Il n'aurait pas fallu sortir Bells are ringing du placard !
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