Quelle bonne idée d'inviter Bernard Comment éditeur des "fragments" de Marliyn Monroe. L'histoire de ce livre est passionnante,au hasard d'un diner Bernard Comment a été contacté pour consulter les archives personnelles de Marilyn que détient la famille de Lee Strasberg le célèbre professeur de théâtre de l'Actor Studio, choisi par Marilyn comme héritier. Alors que l'épouse de Stadsberg aurait pu accepter un pont d'or proposé par des éditeurs américains, elle préfère la démarche littéraire de l'éditeur français qui propose un vrai travail d'édition respectueux qui révèle une facette inconnue de l'actrice, bien loin des clichés véhiculés. Il faut saluer l'éthique de la famille Stradsberg refusant un chèque en blanc et préférant un travail de qualité et n'ayant pour exigence que le prix du livre soit au plus bas, parce que Marilyn appartient à tous.
Les misfits est un film maudit, les trois acteurs principaux Marylin Monroe, Clark Gable et Montgomery Clift allaient mourir peu de temps après le tournage, seul Elli Wallach échappe à la malédiction. Scénario écrit par Artur Miller qui sur les conseils d'Elia Kazan reprend une nouvelle précédemment écrite. Alors que son couple bat de l'aile, le dramaturge new-yorkais a l’indélicatesse d’intégrer des éléments de la vie personnelle de l'actrice. Rosalyn débarque à Reno pour divorcer en moins de deux, elle croise un garagiste qui la présente à un éleveur, à son contact ces hommes découvrent la misère affective de leurs vies, l'Amérique ne produit pas que des gagnants, nous sommes loin de l'American Way of Life,... C'est peut être là le plus beau rôle de la filmographie de Marilyn, mais nous n'avons pas une grande admiration pour le cinéma de John Huston qui surjoue la dramatisation des scènes avec notamment une musique envahissante et nous nous ennuyons parfois malgré le jeu parfait des acteurs, les Misfits est assurément un grand film malade ... John Ford et John Huston ne pouvaient pas se sentir, nous avons choisi notre camp nous restons des "fordiens" convaincus...
Le nom de Bernard Comment m'évoque quelque chose... Je me souviens avoir lu un ouvrage de lui sur Roland Barthes (il y a quelques années).
RépondreSupprimerJ'ignorais l'existence de cette "malédiction" à propos de "The Misfits". Je songe aussi à un autre film dont les acteurs principaux ont connu une mort tragique ou non-élucidée après avoir tourné ensemble (dans "A Rebelle Without a Cause"). James Dean, Natalie Wood et Sal Mineo ont mal fini. Triste.
Le tournage des misfits fut à priori apocalyptique, impression par des conditions météorologiques difficiles et éprouvantes. Marilyn fut d'ailleurs accusée d'une manière assez dégueulasse d'avoir provoqué la mort de Clark Gable par ses retards et ses absences sur le tournage. Elle ne put assister aux obsèques de l'acteur
RépondreSupprimerGable avait tenu à jouer toutes les scènes refusant d'être doublés, son rôle particulièrement physique explique plus surement son accident cardiaque intervenu quelques semaines après le tournage.
Vu il y a longtemps mais j'ai toujours ce souvenir de "misère" qui règnait dans le trio. Je ne savais pas pour les "maudits" non plus, on en apprend toujours avec vous ! :)
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