Histoire toute simple, la conquête est le compte rendu de la prise du pouvoir par Nicolas Sarkozy. Rappelons nous, nous sommes en 2002 Jacques Chirac est réélu triomphalement après le coup de tonnerre du premier tour. Alain Juppé est installé à la tête de l'UMP, Raffarin à Matignon, et après une longue traversée du désert pour cause de trahison balladurienne, Nicolas Sarkozy revient sur le devant de la scène, mais de la à prendre le pouvoir, il ne faut pas exagérer. Mais accompagné de Cécilia il n' a peur de rien surtout pas d'affronter le vieux lion de l'Elysée, qui jusqu'à maintenant a broyé tous les jeunes loups du parti qui ont voulu se dresser contre lui.
Un vrai matamore que notre petit Nicolas, il ne craint pas d'afficher ses ambitions il avance à visage découvert, il esquive tous les coups tordus de Jacques Chirac et de ses fidèles De Villepin et Jean-Louis Debré, soutenu par une opinion publique conquise par ses postures et ses discours démagogiques il ne trébuche pas. Seule Cécilia par caprices amoureux flanche, gâchant le plaisir du petit homme à conquérir le pouvoir, exercice rendu facile par la faiblesse de l'adversaire!
C'est extrèmement bien fait, tout a été dit sur le talent de Denis Podalydes, mais ils sont tous parfaits dans leurs rôles, et nous aimerions notamment souligner la performance d'Hyppolite Girardot absolument extraordinaire dans le rôle Claude Guéant, Florence Pernel est également très juste dans le rôle de Cécilia. Le problème du film c'est que nous n'avons aucune empathie pour le personnage et ses rodomontades que nous connaissons encore par cœur et dont nous ne fûmes jamais fan, le film avance sans surprise sans révélation, et nous finissons par nous lasser de tout ceci...
Nous profitons de l'occasion pour rappeler l'excellente bd de Blain & Lanzac Quai D'Orsay qui raconte la vie au ministère des affaires étrangères sous Dominique de Villepin.
Un vrai matamore que notre petit Nicolas, il ne craint pas d'afficher ses ambitions il avance à visage découvert, il esquive tous les coups tordus de Jacques Chirac et de ses fidèles De Villepin et Jean-Louis Debré, soutenu par une opinion publique conquise par ses postures et ses discours démagogiques il ne trébuche pas. Seule Cécilia par caprices amoureux flanche, gâchant le plaisir du petit homme à conquérir le pouvoir, exercice rendu facile par la faiblesse de l'adversaire!
C'est extrèmement bien fait, tout a été dit sur le talent de Denis Podalydes, mais ils sont tous parfaits dans leurs rôles, et nous aimerions notamment souligner la performance d'Hyppolite Girardot absolument extraordinaire dans le rôle Claude Guéant, Florence Pernel est également très juste dans le rôle de Cécilia. Le problème du film c'est que nous n'avons aucune empathie pour le personnage et ses rodomontades que nous connaissons encore par cœur et dont nous ne fûmes jamais fan, le film avance sans surprise sans révélation, et nous finissons par nous lasser de tout ceci...
Nous profitons de l'occasion pour rappeler l'excellente bd de Blain & Lanzac Quai D'Orsay qui raconte la vie au ministère des affaires étrangères sous Dominique de Villepin.
Cela ne m'étonne guère que ce film finisse par vous agacer les Carmadou. Il n'y a qu'à lire votre header pour se rendre compte que c'est le personnage en lui-même qui vous gonfle profondément:-) Je suis très encline à aller voir ce film car l'histoire m'intéresse et surtout, pour en avoir vu des extraits, Podalydès me semble exceptionnel de justesse. Allez encore 347 jours, quoique le 2173 pourrait peut-être se profiler.
RépondreSupprimerJe pense que ce film n'a d'intérêt que pour le jeu des acteurs !! Je n'irai pas le voir, ce serait encore lui accorder trop de crédit. J'adore votre bannière depuis le début et mine de rien ça passe !! ;)
RépondreSupprimerL'intérêt de ce film n'est pas uniquement dans le jeu des acteurs, il est aussi par sa thématique la prise de pouvoir.
RépondreSupprimerAu delà de ce que nous pouvons penser du personnage, il faut bien voir qu'en 2007, il n'est pas donné parmi les futurs présidentiables. En peu de temps il va s’imposer confisquer le parti aux barons de la chiraquie et tuer toute forme d'alternative...
Nous pourrions presque rapprocher ce film "de la prise du pouvoir par Louis XIV" de Roberto Rosselini où un roi accède si jeune au pouvoir doit faire face à la fronde et finit à la mort de Mazarin par mettre en place le pouvoir absolu... sans être contesté...
Et d'ailleurs c'est pour cela que la dernière partie du film est moins intéressante, car après un dernier repas avec De Villepin celui ci comprend que la "messe est dite" qu'il n'a plus les moyens de contester la prédominance de Sarkozy...le film aurait pu s’arrêter là toute la campagne après n'apporte pas grand chose au sujet.
Ah ! Vous savez convaincre vous !! Dans ce cas, j'irais peut-être le voir...si ma copine de cinéma (très chipoteuse avouons-le) est d'accord pour m'y emmener... Je pense que le Woody Allen aura plus son aval !! t j'en profite pour laisser mon commentaire ici sur Woody : cela faisait longtemps qu'il n'y avait eu de "bon cru" il me semble ! Fan de Woody allen depuis Anie Hall, j'attendais un "renouvellement" de sa part. je vais y aller !!!
RépondreSupprimerUn peu sévère avec Woody moi je trouve que cela lui a fait du bien de venir tourner en Europe... les derniers ne m'avaient pas déplu au contraire, n'est ce pas là une idée préconçue sur les derniers film de ce cher Woody
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