Dans son ouvrage "Images", Ingmar Bergman ne cache pas les raisons qui
l'ont poussé à se lancer dans la
comédie, c'est avant tout une question d'argent et la nécessité de
rencontrer un plus large public qui l'ont lancé vers ce genre qui ne
lui est pas propre. Cependant cela n'est pas sans l'angoisser, le
cinéaste confie qu'il était alors persuadé de son incapacité à faire
rire. Il a beau remonter à ses souvenirs plus anciens aucun ne lui
revient où il provoqua le rire de son vis à vis, même gamin, au
contraire de son frère. Ingmar Bergman ne faisait pas rire... Dans un
film précédent, "une leçon d'amour," le cinéaste avait déjà écrit une
scène de comédie, mais au moment du tournage il fut pris de panique et
d'un gros doute sur la qualité d'écriture de cette scène. Ses deux
acteurs Gunnar Jornstrand et Eva Dalheck l'envoyèrent alors se promener
se chargeant eux même de la mise en scène. Lors de la projection de ce
film, le cinéaste qui se trouve dans une pièce voisine de la
salle de projection attend soudainement un éclat de rire venant de la
salle. Ingmar Bergman avait fait rire, il pouvait se lancer dans la
comédie, ce fut "Sourires d'une nuit d'été".
Une histoire d'amours croisés où les rebondissements et les intrigues se multiplient dans une atmosphère joyeuse de début d'été quand la nuit reste claire et les corps se réveillent.
Nous rencontrons un avocat veuf, remarié à une jeune femme séduisante dont nous apprenons que le mariage n'a toujours pas été consommé et que la jeune femme est toujours vierge. Le fils de l'avocat, un étudiant en théologie qui souhaite devenir pasteur, pour accéder à la vertu mais la servante bien taquine et plutôt bien faite est un objet de séduction auquel il est bien difficile de résister... et il y a aussi la jeune épouse de son père qui ne laisse pas insensible, elle même semble séduite par le jeune homme.
Une histoire d'amours croisés où les rebondissements et les intrigues se multiplient dans une atmosphère joyeuse de début d'été quand la nuit reste claire et les corps se réveillent.
Nous rencontrons un avocat veuf, remarié à une jeune femme séduisante dont nous apprenons que le mariage n'a toujours pas été consommé et que la jeune femme est toujours vierge. Le fils de l'avocat, un étudiant en théologie qui souhaite devenir pasteur, pour accéder à la vertu mais la servante bien taquine et plutôt bien faite est un objet de séduction auquel il est bien difficile de résister... et il y a aussi la jeune épouse de son père qui ne laisse pas insensible, elle même semble séduite par le jeune homme.
Une actrice de théâtre qui fut la maîtresse de l'avocat est de retour
dans la cité pour une représentation. Son ancien amant se rappelle avec émoi
cet amour passé et ne peut résister à aller voir la belle actrice
jouer, sa femme qui l'accompagne devine la passion de son époux
d'autant plus que ce dernier s'est trahi lors d'une sieste. Mais l'actrice a un nouvel amant, un officier militaire particulièrement
jaloux, et qui semble avoir un goût certain pour le duel. la situation
de notre avocat se complique.
Tout ce beau monde se retrouve invité dans le château de la mère de l'actrice, une fête qui s'annonce explosive...
Certes ce n'est pas Lubitsch, qui aurait pu se régaler de ce scénario, et aller plus loin dans le rire et donner un rythme fou à cette cette comédie. Bergman nous semble plus proche ici de Jean Renoir. Dans son film , nous retrouvons cote à cote serviteurs et bourgeois ce qui n'est pas sans évoquer La régle du Jeu ou encore Un dimanche à la campagne. Un film joyeux, tout à l'honneur des femmes, avec quelques coup de griffes sur l'homme d'Eglise qui se veut, sans succès, vertueux. Nous avons revu avec grand plaisir cette comédie de Ingmar Bergman qui a tout pour rendre heureux !
Tout ce beau monde se retrouve invité dans le château de la mère de l'actrice, une fête qui s'annonce explosive...
Certes ce n'est pas Lubitsch, qui aurait pu se régaler de ce scénario, et aller plus loin dans le rire et donner un rythme fou à cette cette comédie. Bergman nous semble plus proche ici de Jean Renoir. Dans son film , nous retrouvons cote à cote serviteurs et bourgeois ce qui n'est pas sans évoquer La régle du Jeu ou encore Un dimanche à la campagne. Un film joyeux, tout à l'honneur des femmes, avec quelques coup de griffes sur l'homme d'Eglise qui se veut, sans succès, vertueux. Nous avons revu avec grand plaisir cette comédie de Ingmar Bergman qui a tout pour rendre heureux !
Film vu dans le cadre du ciné club de Claude Jean-Philippe...
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