Irene Nemirovsky est née à Kiev en 1903 où elle survécut avec sa famille au pogrom de 1905, mais la révolution bolchévique les contraint à l'exil. Après avoir passé un an en Finlande, Irène Némirovski rejoint enfin la France dont elle chérie tant la langue. Etudiante à la Sorbonne, elle a enfin trouvé sa place. Elle se consacre à l'écriture et devient un personnage important de la vie littéraire des années 30 notamment avec son roman David Golder qui fut l'objet de vives discussions.
Elle épouse Michel Epstein, un banquier avec qui elle a deux enfants. Ils se convertissent au catholicisme en 1939,espérant naïvement en finir avec le fléau antisémite. Mais l'espoir tourne au cauchemar en 1940, après l'exode ils se réfugient dans un village du Morvan pour se mettre à l'abri. Arrêtée par la gendarmerie français elle est déportée le 17 juillet 1942 sans retour à Auschwitz (convoi N°6). Son mari la suit peut de temps après, il est assassiné dés son arrivée à Auschwitz, ses filles protégées et cachées des autorités survivent à la Guerre.
Exposition passionnante avec de nombreux documents sur son travail d'écrivain, sa vie personnelle rendent compte de ce destin tragique. Il convient de s'arrêter et d'écouter le témoignage émouvant de sa fille Denise.
Vous ne pouvez pas vous rendre à l'exposition, le site est très bien documenté,cliquez ici
Irène Némirovski, "il me semble parfois que je suis une étrangère"
Elle épouse Michel Epstein, un banquier avec qui elle a deux enfants. Ils se convertissent au catholicisme en 1939,espérant naïvement en finir avec le fléau antisémite. Mais l'espoir tourne au cauchemar en 1940, après l'exode ils se réfugient dans un village du Morvan pour se mettre à l'abri. Arrêtée par la gendarmerie français elle est déportée le 17 juillet 1942 sans retour à Auschwitz (convoi N°6). Son mari la suit peut de temps après, il est assassiné dés son arrivée à Auschwitz, ses filles protégées et cachées des autorités survivent à la Guerre.
Exposition passionnante avec de nombreux documents sur son travail d'écrivain, sa vie personnelle rendent compte de ce destin tragique. Il convient de s'arrêter et d'écouter le témoignage émouvant de sa fille Denise.
Vous ne pouvez pas vous rendre à l'exposition, le site est très bien documenté,cliquez ici
Irène Némirovski, "il me semble parfois que je suis une étrangère"
Waouh vous êtes allés à l'expo? Honte à moi, je n'ai pas encore trouvé le temps. Mais je suis convaincue qu'elle est passionnante. Il faut également que je me procure Suite française...
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup cette auteure ; je l'ai connu en lisant "Suite française " et j'aimerai poursuivre avec "Jézabel" qui vient d'attérir dans ma PAL.
RépondreSupprimerAnne (De poche en poche)
@ luzycalor Il faut prendre le temps d'aller voir cette exposition, sinon c'est vrai c'est un peu la honte... :-) Puis la Maison Européenne de la photographie est juste à coté, faire comme nous y entrer à l'improviste...
RépondreSupprimer@Nous n'avons toujours pas jezabelde prévu mais nous avons un peu de retard "une suite francaise" est toujours en attente!