David Goldblatt est un photographe Sud Africain. Il a été un témoin avisé de la tragédie sud africaine et de sa politique de l'apartheid. La fondation Henri Cartier-Bresson rend hommage à son travail remarquable avec une exposition organisée en deux parties.
Au premier étage, sont rassemblées des photos réalisées durant l'apartheid entre 1950 et 1990. Il nous est rappelé dans le programme de présentation: "En 1948, l'apartheid est proclamé, les personnes de couleur sont consignées dans certains quartiers périphériques pour les éloigner du centre-ville et donc de toute possibilité d'intégration. L'un des pires effets de l'apartheid c'est qu'il a empêché d'appréhender le mode de vie de l'autre, rappelle le photographe." Une soixantaine de clichés noir et blanc témoigne de cette réalité, photographiant le quotidien dans sa plus simple expression David Goldblatt rend compte d'une situation scandaleuse où les populations noire et indienne sont obligées de s'écarter du centre ville au gré des lois raciales votées par le gouvernement blanc
Au deuxième étage, un travail plus récent de David Goldblatt rend compte de la violence au quotidien en Afrique du Sud. La série des ex-offenders, présente des portraits de criminels pris à leur sortie de prison sur le lieu de leur forfait. A chaque photo est associé le témoignage du criminel. A chaque fois nous retrouvons plus ou moins les mêmes circonstances: pauvreté, alcool, drogue, déscolarisation, ... le parcours est souvent fait de récidives, certains s'en sortent souvent à la suite d'une rencontre avec des bénis oui-oui qui leur vendent Dieu pour seul espoir... Les portraits sont beaux, les textes terribles, nous sommes effrayés de voir que pour certains la vie n'a pas laissé d'autre alternative que la violence pour assurer leur survie.
Exposition impressionnante, le travail sans concession de David Goldblatt , témoignage terrible d'un pays à l'histoire tourmentée, doit être vu car il est une réflexion rare sur le rapport violence urbanité qui ne peut laisser insensible. Comprendre les raisons des violences urbaines est peut être le seul moyen de trouver des réponses plus appropriées que des simples gesticulations populistes, à voir donc!
David Goldblatt - Fondation Henri Cartier-Bresson - jusqu'au 17 avril 2011 - Cliquez ici (pour en savoir plus)
Au premier étage, sont rassemblées des photos réalisées durant l'apartheid entre 1950 et 1990. Il nous est rappelé dans le programme de présentation: "En 1948, l'apartheid est proclamé, les personnes de couleur sont consignées dans certains quartiers périphériques pour les éloigner du centre-ville et donc de toute possibilité d'intégration. L'un des pires effets de l'apartheid c'est qu'il a empêché d'appréhender le mode de vie de l'autre, rappelle le photographe." Une soixantaine de clichés noir et blanc témoigne de cette réalité, photographiant le quotidien dans sa plus simple expression David Goldblatt rend compte d'une situation scandaleuse où les populations noire et indienne sont obligées de s'écarter du centre ville au gré des lois raciales votées par le gouvernement blanc
Au deuxième étage, un travail plus récent de David Goldblatt rend compte de la violence au quotidien en Afrique du Sud. La série des ex-offenders, présente des portraits de criminels pris à leur sortie de prison sur le lieu de leur forfait. A chaque photo est associé le témoignage du criminel. A chaque fois nous retrouvons plus ou moins les mêmes circonstances: pauvreté, alcool, drogue, déscolarisation, ... le parcours est souvent fait de récidives, certains s'en sortent souvent à la suite d'une rencontre avec des bénis oui-oui qui leur vendent Dieu pour seul espoir... Les portraits sont beaux, les textes terribles, nous sommes effrayés de voir que pour certains la vie n'a pas laissé d'autre alternative que la violence pour assurer leur survie.
Exposition impressionnante, le travail sans concession de David Goldblatt , témoignage terrible d'un pays à l'histoire tourmentée, doit être vu car il est une réflexion rare sur le rapport violence urbanité qui ne peut laisser insensible. Comprendre les raisons des violences urbaines est peut être le seul moyen de trouver des réponses plus appropriées que des simples gesticulations populistes, à voir donc!
David Goldblatt - Fondation Henri Cartier-Bresson - jusqu'au 17 avril 2011 - Cliquez ici (pour en savoir plus)
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