Salvatore Giulano est un bandit sicilien vivant dans le maquis. Après la guerre, il est recruté avec un grade de colonel par les forces indépendantistes de l'ile pour mener le combat contre les troupes loyalistes italiennes. Après avoir obtenu l'autonomie de l'île, les indépendantistes rentrent dans le rang. Giulano reprend le maquis et redevient un brigand redouté qu'il n'a jamais vraiment cessé d'être.Trahi par son plus fidèle lieutenant il est abattu le 5 juillet 1950 à Castelvetrano.
Un film sur la mafia qui n'a rien de spectaculaire, nous sommes très loin du Parrain de Francis Ford Coppola ou des affranchis de Martin Scorsese. Rosi propose un film très réaliste, il ne cherche pas à faire de Salvatore Giulano, d'ailleurs très peu présent dans le film, un personnage romanesque et les zones d'ombres de sa vie le restent, il ne veut surtout pas en faire une légende. Le discours est ici beaucoup plus politique, le cinéaste montre les liens noués entre les politiques et les mafieux, l'état de corruption de la société italienne dont la première victime est le peuple sicilien. Il est le premier à tenir ce discours, ce qui donne à ce film une place à part dans l'histoire du cinéma Italien. les évènements politiques à venir avec notamment les procès à l'encontre de Giulio Andreotti ancien président du conseil, leader de la démocratie Chrétienne confirment toute la pertinence du discours du cinéaste.
Un film sur la mafia qui n'a rien de spectaculaire, nous sommes très loin du Parrain de Francis Ford Coppola ou des affranchis de Martin Scorsese. Rosi propose un film très réaliste, il ne cherche pas à faire de Salvatore Giulano, d'ailleurs très peu présent dans le film, un personnage romanesque et les zones d'ombres de sa vie le restent, il ne veut surtout pas en faire une légende. Le discours est ici beaucoup plus politique, le cinéaste montre les liens noués entre les politiques et les mafieux, l'état de corruption de la société italienne dont la première victime est le peuple sicilien. Il est le premier à tenir ce discours, ce qui donne à ce film une place à part dans l'histoire du cinéma Italien. les évènements politiques à venir avec notamment les procès à l'encontre de Giulio Andreotti ancien président du conseil, leader de la démocratie Chrétienne confirment toute la pertinence du discours du cinéaste.
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