"Le 28 janvier 2008, au commissariat du VIII° arrondissement de Paris, des fonctionnaires en uniforme bleu, revolver et matraque à la ceinture, me déshabillaient entièrement pour me fouiller, confisquaient mon téléphone, ma montre, ma carte de crédit, mon argent, mes clés, mon passeport, mon permis de conduire, ma ceinture et mon écharpe, prélevaient ma salive et mes empreintes digitales, me soulevaient les couilles pour voir si je cachais quelque chose dans mon trou du cul, me photographiaient de face, de profil, de trois quart, tenant entre les mains un carton anthropométrique, avant de me reconduire dans une cage de deux mètres carrés aux murs couverts de graffitis, de sang séché et de morve."
Frédéric Begbeider a été arrêté pour avoir été surpris en flagrant délit sniffant de la cocaïne sur le capot d'une voiture. Il n'a mis personne en danger sinon lui-même. Pour cela, il va connaitre l'horreur l'angoisse de la garde à vue, passer deux nuits dans les geôles parisiennes. Pour gérer ses angoisses, il décide de se replonger dans son passé et celui de sa famille, souvenirs qu'il avait jusque là choisi d'oublier... Il raconte simplement l'histoire d'une famille française, d'une famille bourgeoise, première génération à connaitre le divorce des parents, les déménagements au gré des aventures de sa mère, un père absent...
Nous avons toujours trouvé Frédéric Begbeider sympathique... un Jean D'Ormesson version rock'n roll! Moins réac mais tout aussi jouisseur des plaisirs de la vie que l'académicien, nous avons eu plaisir à lire cet ouvrage peut être aussi parce qu'il nous renvoie à des lieux qui ne nous sont pas inconnus: Pau, la cote basque... Et puis il nous confirme en faisant le portrait de son grand frère, les patrons ils sont vraiment méchants!
Nous avons toujours trouvé Frédéric Begbeider sympathique... un Jean D'Ormesson version rock'n roll! Moins réac mais tout aussi jouisseur des plaisirs de la vie que l'académicien, nous avons eu plaisir à lire cet ouvrage peut être aussi parce qu'il nous renvoie à des lieux qui ne nous sont pas inconnus: Pau, la cote basque... Et puis il nous confirme en faisant le portrait de son grand frère, les patrons ils sont vraiment méchants!
coup de cœur pour ce livre...et une bonne surprise car l'auteur très/trop médiatisé ne m'était pas très sympathique à première vue! Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis paraît-il...ça me rassure!
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